Copropriété : un univers impitoyable ?

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Qui ne s’est jamais plaint d’avoir des charges de copropriété exorbitantes, des voisins invivables car trop bruyants ou un syndic mou et peu efficace ! Ce florilège de désagréments est un rapide résumé des charmes de la vie en copropriété. Enfer ou paradis, l’univers de la copropriété est particulier et invisible. Il se cache derrière la façade des immeubles.

Qui ne s’est jamais plaint d’avoir des charges de copropriété exorbitantes, des voisins invivables car trop bruyants ou un syndic mou et peu efficace ! Ce florilège de désagréments est un rapide résumé des charmes de la vie en copropriété. Enfer ou paradis, l’univers de la copropriété est particulier et invisible. Il se cache derrière la façade des immeubles.

 

 

 

 

 

 

 

Pourtant, tout propriétaire s’y trouve plongé dès qu’il achète un appartement. En France, près de 8 millions d’habitations sont logées à cette enseigne, et deux tiers d’entre elles se situent en milieu urbain.

 

 

D’une résidence à l’autre, l’ambiance entre les copropriétaires change. Certains s’y étripent, d’autres s’ignorent superbement ou au contraire nouent de solides amitiés. Une chose est sûre, cette communauté « forcée » n’a rien de virtuel ! Loin d’être un long fleuve tranquille, cette vie « en commun » fait souvent des vagues et provoque parfois des tempêtes.

 

 

Dans cette propriété privée et « fermée au public», il est souvent difficile de concilier les intérêts individuels et collectifs des habitants. Pas question d’annexer un bout de palier pour déposer ses affaires personnelles, d’aménager les combles ou encore d’installer son mobilier de jardin dans la cour de l’immeuble sans que les autres soient d’accord !

 

 

Souvent, les sujets qui fâchent entre copropriétaires se terminent au tribunal. La jurisprudence en matière de droit de la copropriété est réputée pour être abondante.

 

 

 

 

Malgré ses côtés sombres, la copropriété se fonde sur une idée noble. Sa mission ? Gérer démocratiquement et en « bon père de famille » la vie d’un bâtiment, et notamment veiller à son entretien régulier pour éviter qu’il ne se dégrade, et avec lui tous les appartements.

 

 

Pour parvenir à ses fins, cette « organisation » dispose d’une boite à outils bien remplie : cela va du règlement de copropriété au droit de vote, en passant par le conseil syndical et le syndic. L’action de ce dernier est nécessaire pour s’assurer en permanence du bon déroulement des travaux, de la bonne gestion des finances de l’immeuble.

 

 

 

 

 

 

 

 

Eternel point noir de la « copro » : le montant des charges qui ne cesse de grimper. Du ravalement à la pose d’interphones, en passant par la remise aux normes des ascenseurs, de l’électricité, ou le changement du miroir cassé dans le hall d’entrée, la liste des dépenses s’allonge.

 

 

En revanche, les recettes proviennent d’une seule et même source : l’écot versé par chaque propriétaire au « pot commun ».

 

 

Très encadré, le régime de la « copro » semble au point pour que tout ce petit monde cohabite sans clash. Sauf que son fonctionnement est loin d’être simple et efficace: l’inertie ralentit les prises des décisions, il faut jouer de patience en attendant l’AG annuelle, seul moment fort de cette démocratie.

 

 

 

 

 

 

Il est parfois difficile de trouver des copropriétaires bénévoles pour suivre les dossiers, de satisfaire ou de mettre d’accord les résidents, de prendre des décisions, de dénicher les entreprises adéquates pour réaliser les travaux, etc. Un véritable casse-tête pour les néophytes comme pour les plus aguerris !