Charles Doux, cible de jet d'oeufs

© CLAUDE PRIGENT / LE TELEGRAMME / MAXPPP
  • Copié
Europe.1fr avec AFP
Le patron du groupe Doux a été pris à partie par des salariés qui ont crié "Voyou! Lâche!".

Charles Doux, président du groupe du même nom, a été la cible de jets d’œufs à son arrivée mercredi après-midi au tribunal de commerce de Quimper, qui a commencé à examiner les offres de reprise partielle du pôle frais du géant de la volaille.

Charles Doux, qui arrivait au tribunal par une porte latérale en compagnie de son fils Jean-Charles, a été pris à partie par des salariés qui ont crié "Voyou! Lâche!" et ont jeté des œufs vers lui, dont l'un l'a atteint à la veste. Il a ensuite rapidement gagné l'abri du tribunal, sans faire de commentaires.

Au total, près de 200 salariés de Doux, dont des représentants de l'abattoir de Graincourt (Pas-de-Calais), pour lequel il n'existe plus d'offre de reprise, étaient rassemblés devant le tribunal de commerce de Quimper en début d'après-midi. Celui-ci a commencé l'examen à huis clos des offres de reprise partielle du pôle frais à 14h. Ces offres permettraient au mieux de sauver 720 emplois sur un total de 1.692, selon la direction du groupe.