"Moi qui ai connu beaucoup de crise, j'ai la conviction que, pendant une crise, un capitaine n'abandonne pas le navire", déclare le PDG de Renaultn Carlos Ghosn, dans une interview aux Echos datée de mercredi, au lendemain de l'annonce du départ de plusieurs dirigeants du constructeur automobile, après la pseudo affaire d'espionnage. "Un patron est toujours responsable, mais on ne peut pas m'adresser tous les reproches à la fois", se défend Carlos Ghosn.
Concernant le départ du numéro deux du groupe Patrick Pélata, qui va quitter son poste de directeur général délégué pour assurer d'autres fonctions au sein de l'alliance Renault-Nissan, "c'est la suite logique d'un processus engagé mi-mars et dont il fallait tirer toutes les conséquences", indique le PDG. Quant à savoir qui pourrait remplacer le numéro deux, "il est trop tôt pour donner un nom", selon Carlos Ghosn, qui assure que "l'intérim ne se prolongera pas". "Je pense qu'il y a en interne plusieurs candidats possibles", poursuit-il