CAC40 : Le bénéfice net cumulé a reculé en 2013

  • Copié
www.boursier.com , modifié à
Il s'est établi autour de 48 milliards d'euros...

Alors que le ballet des publications annuelles des entreprises du CAC40 a pris fin ce matin, 'Les Echos', en collaboration avec le cabinet Ricol Lasteyrie et Le Monde qui a travaillé avec PwC, ont dressé un premier bilan financier. Le bénéfice net des quarante sociétés de l'indice phare parisien aurait reculé d'environ 8 à 9% en 2013 pour s'établir autour de 48 milliards d'euros. Nombreuses dépréciations Les deux quotidiens appellent toutefois à relativiser le repli, causé en partie par de nombreuses dépréciations. "Les 7 plus importantes dépréciations l'an dernier ont totalisé plus de 21 milliards d'euros, soit largement au-dessus du précédent record de 2012 à 16,8 milliards", soulignent 'Les Echos'. C'est notamment le cas de GDF Suez, qui a dévalorisé ses centrales électriques thermiques et ses capacités de stockage de gaz en Europe, le management considérant que le changement d'environnement "est profond et désormais durable". Le groupe a ainsi fait part d'une perte nette de 9,3 milliards d'euros, la plus importante du CAC40. Même chose pour Bouygues: le groupe a enregistré une perte nette part du groupe, de 757 millions d'euros en raison de la dépréciation de sa participation dans Alstom. Enfin, Alcatel-Lucent, en pleine restructuration financière a également accusé une sérieuse perte - non liée à une dépréciation - de 1,3 milliard d'euros, en repli toutefois par rapport à l'an dernier, tout comme ArcelorMittal d'ailleurs. Effets de change Les résultats du CAC40 ont également été pénalisés par des effets de change et le ralentissement de la croissance dans les pays émergents. Le secteur du luxe a été particulièrement affecté, fait remarquer 'Le Monde', mais il n'est pas le seul. "Dès la fin du premier semestre 2013, seize sociétés (Accor, Danone, Essilor, Gemalto, Legrand, Michelin, Pernod Ricard, Renault, Safran, Saint-Gobain, Sanofi, Schneider, Solvay, Technip, Vallourec et Veolia Environnement) avaient souligné l'impact négatif de l'effet de change sur leurs performances", ajoute le journal. Confiance en l'avenir A l'inverse certains secteurs ont tiré leur épingle du jeu, à l'image des banques. Surtout, 'Le Monde' note que l'ensemble des sociétés ont versé un dividende, à l'exception d'Alcatel-Lucent, signe de "leur confiance en l'avenir". Pour les actionnaires d'Airbus Group (+25% à 0,75 euro), Publicis (+22,2% à 1,10 euro) et de à la Société générale (1 euro contre 0,45 euro l'an dernier), il est même en hausse de plus de 20%...