Burberry exerce son option de sortie de contrat avec Interparfums

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www.boursier.com , modifié à
La décision n'aurait pas d'impact sur les discussions menées depuis décembre avec son partenaire, qui visent à créer "un nouveau modèle opérationnel dédié à cette activité"...

Le groupe Interparfums confirme ce mardi les informations du 'Figaro' selon lesquelles Burberry a exercé son option de sortie du contrat de licence qui les liait, avec prise d'effet au 31 décembre prochain. Une date-butoir avait été fixée au 31 juillet pour la faculté d'exercice. Le prix de sortie atteint 181 millions d'euros hors créances clients, stocks et immobilisations corporelles. La société française laisse entendre que la décision n'a pas d'impact sur les discussions qu'elle mène depuis décembre avec son partenaire, qui visent à créer "un nouveau modèle opérationnel dédié à cette activité". "Bien qu'un accord ait été trouvé sur certains termes et conditions majeures, des points importants restent à finaliser", précise Interparfums, qui ajoute que les discussions continuent "en vue de parvenir à un accord global". En cas d'échec, le contrat se terminera le 31 décembre 2012. "Des discussions plus longues et plus complexes que prévues ont naturellement conduit Burberry à exercer son option de sortie du contrat de licence avant la date butoir du 31 juillet 2012 afin de pouvoir disposer de toutes les alternatives possibles. De notre côté, nous avons largement anticipé les conséquences d'une prolongation, ou non, de ce partenariat. Pour cette raison, quelle que soit l'issue de ces discussions, nous sommes aujourd'hui particulièrement confiants et motivés pour ouvrir une nouvelle page de notre histoire", a précisé le président Philippe Benacin. 'Le Figaro' a éventé ce matin l'information sur la levée de l'option, en précisant que les discussions continuaient entre les deux groupes, qui disposent néanmoins de la faculté nouvelle de les interrompre unilatéralement à tout moment. Burberry a aussi exploré d'autres options, conscient qu'il aurait du mal à monter sa propre division parfums d'ici la fin de l'année. Aussi a-t-il sondé des concurrents d'Interparfums, qui proposent eux aussi d'oeuvrer sous licence, comme Puig, BPI, P&G ou L'Oréal.