Bruxelles, un chasseur de "cartels" efficace

© REUTERS/Bazuki Muhammad
  • Copié
Alexis Toulon avec AFP
INFOGRAPHIE - Dernière victime en date : des négociants de crevettes condamnés à une amende de 28,7 millions pour entente illicite.

Une des missions de la Commission européenne est de s’assurer que les règles de la concurrence sont bien respectées dans l’Union et que les entreprises ne se mettent pas d’accord pour voler les consommateurs. Le gendarme économique traque en particulier les ententes illicites. Et ça marche !

Dernière affaire en date. Un cartel de négociants de crevettes de la mer du Nord a été condamné à 28,7 millions d’euros d’amende. Trois entreprises néerlandaises et une Allemande s’étaient entendues pour coordonner le niveau de prix auquel les négociants achetaient leurs crevettes, avant de les vendre aux consommateurs. Sentant le vent tourner, l’une d’entre elles a averti l’autorité de la concurrence. Elle y a gagné l’immunité. Ces quatre entreprises représentent 80% du marché de la crevette qui pèse, selon la Commission européenne, plus de 100 millions d’euros par an.

Une pratique courante. Dans l’histoire de la Commission européenne cette amende n’est pourtant qu’une goutte d’eau au regard de celles déjà infligées à certaines entreprises. Retour avec une infographie sur les plus fortes pénalités payées par des entreprises pour s’être entendues sur leur marché.