La Commission européenne a exprimé ce lundi sa volonté qu'Athènes reste dans la zone euro, malgré l'impasse politique dans laquelle se débat le pays. "Nous souhaitons que la Grèce reste dans l'euro et nous espérons que la Grèce restera dans l'euro mais elle doit honorer ses engagements", a déclaré à la presse une porte-parole de la zone euro. Les deux partis qui ont dominé la vie politique grecque pendant des décennies, Nouvelle Démocratie, arrivée en tête des législatives, et le Pasok, troisième, ont signé le mémorandum fixant les conditions de l'aide de l'Union européenne, de la Banque centrale européenne et du Fonds monétaire international... Mais le parti de la Gauche radicale, Syriza, y est opposé. Les observateurs envisagent de plus en plus un tel scénario de sortie de la zone euro pour la Grèce et craignent qu'un tel événement ne déclenche une nouvelle tempête dans l'ensemble de la région. Le chef de file de la Gauche radicale grecque, AlexisTsipras, a refusé de participer lundi à des tractations de la dernière chance pour former un gouvernement d'union nationale, ouvrant de fait la voie à l'organisation probable de nouvelles élections législatives, peut-être dès le 17 juin.