Bruxelles a adopté mercredi le projet de budget de l'Union pour 2014 : il est inférieur d'environ 6% à celui de l'an dernier, et se répartit en deux : 142,01 milliards d'euros pour les engagements et 135,9 milliards d'euros pour les paiements. Dans le détail, le projet de budget inclut une augmentation de 3.3% des engagements consacrés à la "Compétitivité pour la croissance et l'emploi". L'objectif est que "les ressources réduites de l'UE se concentrent sur les mesures pour combattre le chômage et pour générer la croissance". Ces mesures renforcées comprennent notamment Horizon 2020 - le nouveau programme finançant la recherche et l'innovation (près de 9 milliards d'euros), l'Initiative pour l'emploi des jeunes (3,6 milliards d'euros), le Mécanisme pour l'Interconnexion en Europe (près de 2 milliards d'euros) et des mesures de soutien aux entreprises européennes, en particulier les PME. Coupes dans les dépenses administratives Pour la deuxième année de suite, la Commission propose une réduction d'1% de son personnel (sans prise en compte de l'adhésion de la Croatie), dans la perspective de réduire le personnel de 5% en 5 ans. Bruxelles soumet aussi une réduction de 1,1% pour celles de ses propres dépenses administratives sur laquelle elle est autorisée à intervenir. L'augmentation globale de l'enveloppe dédiée à l'administration (+2,1%) est principalement due au nombre croissant de pensionnés et aux co�"ts résultant de l'adhésion de la Croatie. Le projet de budget 2014 représente 1,05% du PNB de l'ensemble de l'UE en engagements (contre 1,15% en 2013), et 1,01% en paiements (1,1% en 2013). "Dès lors que la part qu'il représente dans la richesse annuelle combinée des Etats membres diminue, il constitue une réduction tant en termes absolus que relatifs", précise Bruxelles.