Bercy dément une éventuelle entrée au capital de PSA

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www.boursier.com , modifié à
Ce n'est pas "à l'ordre du jour"...

En dépit des propos tenus ce vendredi matin pat le ministre du Budget, Jérôme Cahuzac, l'Etat a démenti une quelconque participation au capital du constructeur automobile, en grande difficulté financière. "Ce n'est pas à l'ordre du jour", a indiqué Bercy à l'agence de presse Reuters. Un peu plus tôt dans la matinée, Jérôme Cahuzac déclarait pourtant sur RMC et BFM Télé: "Cette entreprise ne peut pas, ne doit pas disparaître. Donc il faudra faire ce qu'il faudra pour que cette entreprise se pérennise". "Si une augmentation de capital se révélait indispensable, l'Etat pourrait alors y participer", écrivait de son côté 'Libération', citant une source élyséenne. Pas de remise en cause de la solvabilité du groupe Jeudi soir, PSA a fait état d'une dépréciation de la valeur globale des actifs de 4,7 milliards d'euros, dont 3,8 milliards pour la division automobile, constatée au 31 décembre 2012. "Ces dépréciations sont sans impact cash, et vont réduire les fonds propres qui, selon PSA, resteront suffisants post opération et vont avoir un impact positif de 500 ME par an sur le ROP. Le groupe confirme par ailleurs ses objectifs à fin 2012 (3 MdsE de dette nette) et fin 2014 (retour à un FCF positif)", soulignait ce matin l'analyste Oddo. En outre, elles ne remettent pas en cause la solvabilité ou la liquidité du groupe", souligne pour sa part le ministère de l'Economie. Pour Bercy, la priorité est "de mettre en oeuvre son plan de redressement, de consolider son alliance avec General Motors et de poursuivre ses projets de développement"...