BFMTV et LCI se proposent de reprendre des salariés de LCI

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www.boursier.com , modifié à
C'est d'ici la fin du mois que le CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel) doit trancher sur le passage en gratuit ou non de la chaîne d'info en continu, propriété du groupe TF1.

iTélé et BFMTV prêtes à tout pour encourager la fermeture de leur concurrente LCI ? C'est d'ici la fin du mois que le CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel) doit trancher sur le passage en gratuit ou non de la chaîne d'info en continu, propriété du groupe TF1. Et le PDG, Nonce Paolini, ne s'en cache pas : s'il ne décroche pas une arrivée sur la TNT, LCI fermera. D'après les informations des 'Echos', BFMTV (groupe NextradioTV) et iTélé (Canal+), qui multiplieraient les arguments pour convaincre les Sages d'évincer LCI et mettre de côté d'éventuels cas de conscience sur le volet de l'emploi, auraient proposé de reprendre une partie des effectifs. "Elles ont envoyé, début juillet, un courrier au Conseil supérieur de l'audiovisuel dans lequel elles s'engagent à "embaucher une partie des journalistes actuellement titulaires d'un CDI chez LCI", écrit le quotidien économique. Les moyens "les plus vils" "Sur la base de 103 journalistes (CDI) indiqués dans le rapport financier 2013 de LCI, nous proposons que nos groupes reprennent deux tiers des personnes concernées  33 postes chacun, écrivent BFM TV et iTélé dans leur lettre. (...) Ceci suppose que le groupe TF1 aurait à sa charge le reclassement d'un tiers des journalistes de LCI", peut-on lire dans ce courrier. Toujours selon 'Les Echos', 'L'Equipe' se serait également proposé de reprendre des salariés. De son côté, Nonce Paolini se serait dit "choqué" par ces méthodes, estimant que "les intérêts financiers ne justifient pas le recours à tous les moyens, y compris les plus vils". Le PDG de TF1 a justifié à plusieurs reprises sa décision de fermer LCI en cas d'échec du passage sur la TNT gratuite. "C'est une chaîne de qualité mais il n'y a plus d'avenir sur le payant. Je ne parle pas de la TNT payante, je parle du payant en général, sur les fournisseurs d'accès, sur le satellite, etc... Pourquoi ? Parce qu'il y a deux chaînes en clair !", a-t-il expliqué. "Donc pour le pluralisme, LCI doit venir sur le clair, ensuite on verra bien comment le public l'accueillera. Si elle ne vient pas sur le clair, je serai obligé de fermer LCI, en effet", expliquait-il en janvier sur Europe 1.