Au mexique, la crise de la dette européenne reste au coeur du programme du G20

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www.boursier.com , modifié à
Même si les élections législatives en Grèce qui se sont soldées par la victoire des partis pro-européens rassurent les observateurs...

Le sommet du G20 de Los Cabos au Mexique promet de se tenir dans une atmosphère plus optimiste, après les élections législatives en Grèce qui se sont soldées par la victoire des partis pro-européens. Les dirigeants des 20 pays les plus industrialisés de la planète, qui se retrouvent ce lundi et mardi, craignaient une victoire du parti de la gauche radicale, hostile au plan économique imposé par l'Europe... Mais l'avance du parti conservateur Nouvelle Démocratie d'Antonis Samaras, si elle rassure les observateurs dans l'immédiat, n'éloignera pas du coeur des discussions la crise de la dette qui frappe l'Europe. La croissance devrait donc mobiliser l'essentiel des débats de la première cession du G20, avec la nécessité de plancher sur des réformes de long terme pour réduire le poids de la dette. Le président chinois Hu Jintao a déclaré dans la presse que les membres du G20 devaient aborder la crise de la dette "d'une manière constructive et coopérative". Le ministre des Finances japonais Jun Azumi a déclaré dès son arrivée au Mexique que Pékin et Tokyo avaient convenu de "demander des efforts supplémentaires à la zone euro, notamment à l'Allemagne, étant donné qu'une stabilité en Europe est indispensable". Le président sortant de la Banque mondiale Robert Zoellick a par ailleurs sévèrement critiqué l'Europe ce weekend dans plusieurs publications, parmi lesquelles 'Der Spiegel'. "La question n'est plus tellement de savoir quel modèle choisissent les Européens. Il faut simplement qu'ils en choisissent un. Et vite", déclare Robert Zoellick dans cette interview. "Si l'Europe continue de s'affaiblir, elle va perdre son influence mondiale. Les dirigeants européens doit en être conscients", selon lui.