Attractivité : la France, un pays "schizophrène"

Robert Rochefort, économiste et député européen du MoDem
Robert Rochefort, économiste et député européen du MoDem © EUROPE 1
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Elodie HUCHARD
VOTRE CHOIX D’ACTU DU 17 FEVRIER - Une trentaine de patrons étaient invités à l’Elysée lundi 17 pour un "conseil stratégique de l’attractivité".

Chaque jour avec "Votre choix d’actu", Europe 1 vous propose de définir un thème qui sera approfondi dans Europe midi – Votre Journal animé par Wendy Bouchard.

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>>> Lundi 17 février, vous avez été 75% à faire "Votre choix d’actu"  sur le "conseil stratégique de l’attractivité". Robert Rochefort, économiste et député européen du MoDem revenait dans Europe midi – Votre journal sur cette réunion, qui était, selon lui, "indispensable". Il a tenu a rappelé que ce conseil avait été initié il y a dix ans par Jean-Pierre Raffarin. "A l’image de la France, ça n’a pas été fait de manière régulière" souligne-t-il.

Ce conseil avait deux objectifs majeurs pour l’économiste. Attirer les jeunes chercheurs étrangers et "favoriser la compétitivité en matière de fiscalité".

Que devait-on attendre du "conseil stratégique...par Europe1fr

La France, un pays "schizophrène". Robert Rochefort remarque que pour les investisseurs étrangers, "la France n’est pas un pays constant dans sa façon de se positionner". Il évoque même un pays "schizophrène", qui promet "tout et son contraire".

Une fiscalité "illisible". L’économiste insiste sur le fait que la fiscalité "est trop lourde en France" et "qu’elle doit baisser". La rétroactivité en matière de politique fiscale "amuse les patrons", tout comme la taxe à 75% sur les gros revenus. Il remarque que cela "n’est pas de nature à faire venir les patrons".

La mondialisation : une course perdue ? Robert Rochefort compare la mondialisation aux Jeux olympiques : "la mondialisation, c’est une course. On court mais les autres courent plus vite que nous" déplore-t-il. Les pays voisins comme l’Espagne ou l’Italie ont réussi, grâce à des plans "rigoureux" à prendre de l’avance sur la France et pourraient nous ravir des marchés.

Les solutions. La priorité, selon le député est de réformer "au plus vite". La France serait considérée comme un pays "qui manque de souplesse et de constance", comme en témoigne son code du travail "délirant de complexité".