Après une semaine de consolidation, l'Asie boursière peine à trouver une direction ce lundi matin... L'indice Nikkei gagne 0,2% à Tokyo peu avant la clôture, tandis que Hong Kong oscille autour de l'équilibre (-0,08%), de même que le Shanghai Composite (+0,05%) et que la Bourse de Sydney cède 0,2% après avoir progressé de 0,16% en début de séance. En baisse également, Séoul recule de 0,3%, Taiwan perd 1,3%, Singapour lâche 0,2% et à Bombay, l'indice BSE Sensex abandonne 1,5% en début de séance. Tandis que les ventes de logements neufs ont déçu aux Etats-Unis vendredi et que la crise européenne recommence à faire parler d'elle, à travers le cas très inquiétant de l'Espagne, les investisseurs asiatiques ont aussi accueilli diversement les derniers résultats d'entreprises chinoises : le titre du groupe pétrolier Sinopec gagne 1,4% malgré une hausse de seulement 2% de son bénéfice 2011, lié à des pertes dans sa branche raffinage imputées sur le 4ème trimestre. De son côté, l'action China Construction Bank perd 0,7%, malgré l'annonce d'une hausse de 24% de son bénéfice net au 4ème trimestre, légèrement inférieure aux attentes du marché... La Bourse de Tokyo résiste mieux que la moyenne grâce à un net recul du Yen ce matin (-0,4% à 82,65 Y/$), un mouvement qui efface une partie du rebond de près de 1,5% de la devise nipponne observé la semaine passée. Sur le marché des changes, l'Euro résiste, à 1,3255$ (-0,06%) malgré la mise en garde du Premier ministre italien Mario Monti, ce week-end, contre un risque de contagion de la crise de la dette à partir de l'Espagne, où les taux à dix ans ont à nouveau dépassé les 5%. Les ministres des Finances européens doivent se réunir à partir de vendredi à Copenhague pour étudier les moyens de renforcer les "pare-feux" anti-crise que sont le FESF (Fonds européen de stabilité financière) et le futur MESF (Mécanisme européen de stabilité financière).