Air France-KLM : "pas de plan B"

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avec AFP , modifié à
C'est ce qu'annonce le PDG du transporteur aérien Alexandre de Juniac au JDD.

Le PDG du transporteur aérien Air France-KLM, Alexandre de Juniac, prévient dans un entretien au Journal du Dimanche qu'"il n'y a pas de plan B" pour le redressement de la compagnie, touchée ce week end par une grève, dont il minimise l'impact. L'impact de ce mouvement sur l'activité "devrait être très limité", déclare-t-il.

Cette grève des pilotes n'empêchera pas l'application du plan industriel qui prévoit la suppression de 5.122 postes, assure encore le patron d'Air France. "Nous déroulons notre plan de transformation comme prévu", assure-t-il.

Quel plan de redressement ?

Les adhérents du SNPL [Syndicat national des pilotes de ligne], représentant plus de 70 % des pilotes, "dont le bureau a rendu un avis favorable à l'accord" doivent se prononcer dans les prochaines semaines, rappelle-t-il. "S'ils devaient voter contre, nous appliquerions un texte de façon unilatérale comme le droit nous y autorise", prévient le patron de la compagnie, jugeant que "les contreparties en matière de rémunération et d'emploi ne pourraient être aussi favorables".

Les représentants des personnels au sol, catégorie la plus nombreuse, "ont d'ores et déjà signé leur accord", et les hôtesses et stewards, "dont les représentants sont plus divisés", votent en ce moment, poursuit-il. "S'ils devaient voter contre, nous appliquerions un texte de façon unilatérale comme le droit nous y autorise", prévient le patron de la compagnie, jugeant que "les contreparties en matière de rémunération et d'emploi ne pourraient être aussi favorables".

Pour les négociations en cours avec les personnels du pôle régional (Brit Air, Airlinair et Regional) qui est déficitaire, Alexandre de Juniac entend appliquer la "même méthode" pour servir "les mêmes objectifs": "remettre nos filiales régionales sur une trajectoire de croissance et éviter les départs contraints".