Acheter une surface atypique

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Loft, atelier, ancienne boucherie ou imprimerie. Les logements aux surfaces atypiques, souvent des commerces et ou des ateliers, séduisent les personnes en quête d’un habitat différent. Lorsqu’ils sont déjà aménagés, ces espaces se négocient parfois à prix d’or.

Loft, atelier, ancienne boucherie ou imprimerie. Les logements aux surfaces atypiques, souvent des commerces et ou des ateliers, séduisent les personnes en quête d’un habitat différent. Lorsqu’ils sont déjà aménagés, ces espaces se négocient parfois à prix d’or.

 

 

 

 

 

Mais sachez que vivre dans ces lieux qui à l’origine n’ont pas été conçus pour être des lieux de vie offre des atouts mais aussi quelques inconvénients.

 

LES ATOUTS

 

L’unicité du lieu

 

Un loft, un atelier ou une ancienne boucherie offrent des surfaces atypiques qui n’ont rien de traditionnel. Cette surface conçue au départ pour une activité professionnelle n’offre pas les mêmes standards qu’un logement classique. Par sa situation, sa conception initiale et son agencement, ce bien est particulier.

 

Souvent « tendance », ce lieu reflète un style de vie et un goût pour l’habitat et le mobilier contemporain. Artistes, « bobo » ou intellectuels raffolent de ces espaces épurés et détournés de leurs fonctions initiales.

 

 

 

 

 

Un habitat hors norme

 

De grands volumes (ancien garage, imprimerie, menuiserie, etc.), les pièces créées disposent parfois de surfaces généreuses, de mezzanines gigantesques ou permettent d’installer plusieurs niveaux. Ces espaces contribuent à l’ambiance et à la magie du lieu.

 

Un vestige parfois conservé rappelle l’histoire des lieux : des poutres métalliques, une chambre froide, ancienne presse ou encore un monte-charge, etc. Cela lui confère son identité.

 

 

 

 

 

LES INCONVENIENTS

 

 

La lumière pas toujours au rendez-vous

 

Certains ateliers situés au fond des cours offrent souvent peu de luminosité. Les pièces de vie bénéficient seulement d’une lumière zénithale ou indirecte. Des surfaces vitrées au plafond remplacent les traditionnelles fenêtres.

 

Dans le cas d’anciens commerces situés en pied d’immeuble, l’ensoleillement n’est pas non plus au rendez-vous. Le dilemme consiste à la fois à protéger son espace privé des passants et en même temps à capter le maximum de lumière extérieure. Là encore pas difficile d’avoir une fenêtre classique et la vitre doit être en verre dépoli.

 

 

 

 

Feu vert de la copropriété et de la municipalité

 

Pour transformer et habiter un logement commercial, plusieurs démarches sont à observer. Il faut surtout demander le changement d’usage des lieux.

 

- D’abord la copropriété a son mot à dire. Elle doit être consultée à l’occasion d’une assemblée générale (ordinaire ou extraordinaire) de copropriété. La décision est soumise au vote. Son refus peut suffire à bloquer le projet.

 

- Ensuite, la municipalité doit aussi donner son feu vert. Elle peut aussi désapprouver la disparition d’un lieu commercial utile aux habitants du quartier.

 

 

 

 

Installer le confort

 

Conçu au départ comme un lieu de travail, ces biens immobiliers n’offrent qu’un confort sommaire en matière de sanitaires. Une surface « brute» ne dispose pas de chambres, de cuisine et même de salle de bain. Un bien acheté dans son « jus » oblige à faire preuve d’imagination et de créer le futur espace de vie. Le recours à un architecte s’impose.

 

Agréables à vivre, ces grands volumes (salon « cathédrale », belles hauteurs sous-plafond, verrières) sont à l’usage difficiles à chauffer. Et se révèlent parfois de vrais gouffres financiers en dépenses énergétiques.