Accidents du travail : "Cette idée nous est remontée du terrain"

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Jean-François Copé a tenté jeudi de justifier sa proposition de taxer les indemnités journalières liées aux accidents du travail.

L’idée de fiscaliser les indemnités journalières pour les victimes d’accidents du travail "nous est remontée du terrain (…), d’un certain nombre de Français" qui l’ont émise lors des Etats généraux de la dépense publique, a assuré Jean-François Copé, jeudi sur Europe 1.

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Revenant sur le tollé provoqué par sa proposition, le président du groupe UMP à l’Assemblée nationale a expliqué qu’aujourd’hui, "toutes les indemnités journalières – congés maladies, maternité, invalidité – [étaient] soumises à l’impôt sur le revenu. Le seul qui ne l’est pas, c’est les indemnités journalières pour les victimes d’accidents du travail."

Amené à commenter son changement d’opinion sur le sujet - "Personne ne comprendrait qu’on engage un processus de fiscalisation à l’encontre d’une victime d’accident du travail", avait-il déclaré en 2005 –, celui qui était alors ministre du Budget assure qu’à l’époque, il avait trouvé cette idée "de justice", mais que "le premier ministre n’avait pas souhaité la retenir", et qu’il s’était donc "rendu à l’arbitrage" et "l’assum[ait] tout à fait".

Enfin, interrogé sur l’intervention de Nicolas Sarkozy à la télévision mercredi soir, l’ancien porte-parole du gouvernement a dit avoir trouvé le président "excellent, parfaitement convaincant". Réagissant à la polémique suscitée par l’emploi, par Nicolas Sarkozy, du mot "coupable" pour désigner Dominique de Villepin dans l’affaire Clearstream, il a déclaré que le président avait "simplement rappelé qu’il appartenait à la justice, et d’ailleurs à elle seule, de déterminer qui était ou non coupable dans cette affaire."

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