Accès internet : La fibre optique prend le pas sur l'ADSL

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La plupart des foyers qui désirent se connecter à internet à haut débit ont aujourd’hui le choix entre une connexion ADSL et la fibre optique. Ce qu’il faut savoir pour choisir en connaissance de cause.

La plupart des foyers qui désirent se connecter à internet à haut débit ont aujourd’hui le choix entre une connexion ADSL et la fibre optique. Ce qu’il faut savoir pour choisir en connaissance de cause.

 

 

 

 

 

 

Assurément, l’avenir de l’ADSL, qui équipe la plupart des foyers français, est loin d’être rose. Car le très haut débit se développe à grande vitesse et, même si tous les particuliers n’y auront pas accès très vite, force est de constater que les grandes villes développent ce moyen de communication à très haut débit. D’autant que son coût ne sera pas forcément plus élevé pour les utilisateurs.

 

 

 

100 Mbit/s au moins

À l’heure où l’on utilise de plus en plus le téléchargement de données sur Internet, la fibre optique ouvre des perspectives immenses. Car elle a un débit d’informations cent fois supérieur à celui du cuivre téléphonique classique, de l’ADSL et du Wi-Fi. Elle supporte un réseau large bande par lequel peuvent, simultanément, transiter Internet, la télévision, le téléphone...

 

Grâce à un câble contenant de la fibre optique, on atteint des débits équivalents à des millions de lignes de cuivre et pouvant atteindre 100 Mbit/s dans les deux sens (20 Mbit/s dans le meilleur des cas avec l’ADSL) sur des distances relativement longues. Avec la fibre optique, on peut donc, en même temps, utiliser le téléphone, regarder un programme TV en haute définition, surfer sur le Web et télécharger des fichiers très lourds en un temps record.

 

 

 

Un cadre réglementaire

C’est l’article 109 de la loi de modernisation de l’économie (LME) du 4 août 2008 (JO du 5) qui donne un cadre réglementaire au déploiement du très haut débit. Trois décrets d’application ont d’ailleurs été publiés au Journal officiel (décrets n° 2009-52, 2009-53 et 2009-54 du 15 janvier 2009, JO du 16 janvier 2009) qui vont faciliter le développement du très haut débit en France.

 

Pour le raccordement des logements au très haut débit, la loi généralise le précâblage en fibre optique des immeubles neufs et facilite le raccordement des immeubles existants. Au même titre que le téléphone, l’eau ou l’électricité, le précâblage deviendra obligatoire à compter de 2010 pour les nouvelles constructions de plus de vingt-cinq logements et en 2011 pour les autres. Pour les immeubles existants, la loi instaure un droit au très haut débit (décret n° 2009-53).

 

Par ailleurs, la loi prévoit l’encadrement par voie conventionnelle des relations entre propriétaires et opérateurs (décret n° 2009-54) en matière d’installation, d’entretien, de remplacement de lignes à très haut débit en fibre optique dans les immeubles.

 

 

 

 

 

Comment savoir si l’immeuble est raccordé ?

Si vous êtes copropriétaire, il vous suffit d’interroger le syndic de l’immeuble.

 

Si vous êtes locataire, vous devrez poser la question au bailleur ou l’administrateur de biens chargé de la gestion de la location. Autre possibilité, demander à son fournisseur d’accès Internet.

 

A savoir : La loi LME rend obligatoire la mutualisation des réseaux de fibre à tous les opérateurs. Autrement dit, même si un opérateur a câblé un immeuble, il doit faire en sorte qu’un autre opérateur puisse s’y raccorder.

 

 

 

 

Une convention pour les copropriétés

L’opérateur qui souhaite déployer la fibre optique dans un immeuble doit en faire la demande auprès du syndic, demande qui doit être accompagnée d’un projet de convention. La proposition doit être inscrite à l’ordre du jour de l’assemblée générale. Dès lors qu’il y a demande d’un opérateur, l’assemblée doit se prononcer sur son offre. La décision doit être prise à la majorité des voix des copropriétaires présents ou représentés (art. 24).

 

 

Une fois l’accord de l’assemblée générale obtenu, une convention devra être signée entre le syndicat des copropriétaires et l’opérateur retenu, celle-ci étant réglementée. L’équipement de l’immeuble en fibre optique est sans frais pour la copropriété. Tous les raccordements sont à la charge de l’opérateur, y compris jusque dans l’appartement de l’usager.