1er mai : une mobilisation modeste

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Thomas Morel , modifié à
EN IMAGES - Dans toute la France, des cortèges ont défilé dans les rues, sans grande ampleur.

L'appel des syndicats ne semble pas avoir été entendu. Bien loin des images du défilé du premier mai 2012, quand les leaders syndicaux avaient défilé ensemble, notamment pour s'opposer à la réélection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République, le cru 2013 des défilés laissera un souvenir maussade.

Entre 97.000 et 160.000 manifestants. Entre une météo peu propice et des mésententes entre syndicats autour de l'accord ANI sur la sécurisation de l'emploi, beaucoup auront préféré rester chez eux plutôt que battre le pavé. Au total, 97.000 personnes selon la police et 160.000 selon la CGT sont descendues dans la rue, contre 300.000 à 750.000 l'an dernier.

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C'était le cas notamment à Paris, où la mobilisation était loin d'être au rendez-vous, avec seulement quelques milliers de manifestants derrière Thierry Lepaon, le nouveau secrétaire général de la CGT. Certains participants n'ont d'ailleurs pas manqué de le relever sur twitter :

Des cortèges dans de nombreuses régions. En-dehors de la capitale, les actions se sont multipliées dans les régions. Des cortèges étaient également organisés dans la plupart des villes de province, à Bordeaux, Toulouse, Marseille, Strasbourg, Bayonne, Renne, Lyon, etc. A Albi, des militants CGT ont symboliquement déposé un code du travail devant le monument au mort :

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La CFDT fait son barbecue à part. De son côté, la CFDT organisait son propre rassemblement à Cormontreuil, près de Reims. Laurent Berger, le nouvel homme fort de la centrale, a rassemblé autour de lui ses homologues de deux autres syndicats réformistes, comme lui signataires de l'accord ANI, Luc Bérille (Unsa) et Philippe Louis (CFTC) pour un barbecue.

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"Cette union représente un front uni des réformistes, c'est le début d'un travail renforcé entre les organisations syndicales et seule l'union peut faire reculer les extrêmes", a déclaré Laurent Berger.