Dix ans de la plateforme Uber : l'un des tout premiers chauffeurs se souvient

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Aurélien Fleurot, édité par Manon Fossat , modifié à

Il y a six ans, la plateforme Uber arrivait en France pour révolutionner nos déplacements avec des courses rapides, peu chères et réservées via un smartphone. Zaki, un des pionniers de l'application à Paris s'est souvenu de ses débuts au micro d'Europe 1. Et il ne regrette pas de s'être lancé dans l'aventure.

C'était il y a dix ans. Une plateforme américaine proposant aux clients de réserver une course via une application débarquait en France. Un service totalement banal aujourd'hui mais une révolution à l'époque, notamment pour les taxis. Uber est arrivé dans l'Hexagone depuis 2011 et revendique 350 millions de courses. Souvent critiquée, la plateforme a malgré tout changé la manière de se déplacer en ville, avec des courses rapides, peu chères et réservées via un smartphone. Et elle a aussi permis à des chauffeurs de trouver une nouvelle clientèle. Zaki est un des pionniers de l'application à Paris. Europe 1 l'a rencontré. 

"C'était extraordinaire"

En 2011, Zaki commence à travailler comme chauffeur privé. Dans son entreprise, Service Prestige, arrivent quelques Américains qui cherchent des volontaires pour tester un nouveau service. Parmi eux, un certain Travis Kalanick, co-fondateur d'Uber. Très vite, Zaki se rend compte que cette application va bouleverser son métier. "J'ai été un des tout premiers chauffeurs Uber donc on nous a expliqué comment utiliser l'application et ensuite on l'a testée sur le terrain. Ma première course a été quelque chose d'assez extraordinaire : par le biais du téléphone, on recevait une demande, on acceptait la demande et on voyait apparaître l'itinéraire sur l'application. On n'avait plus qu'à se laisser guider", se souvient-il.

Et 10 ans plus tard, au volant de sa berline premium, Zaki travaille toujours pour Uber. Il a également constitué sa clientèle privée en parallèle. Il se satisfait de voir les relations avec les taxis plutôt "apaisées", même si tout n'est évidemment pas encore idéal. Uber fait malgré tout des mécontents : plus de 500 chauffeurs viennent même d'annoncer qu'ils vont lancer leur propre plateforme.