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Guillaume Perrodeau , modifié à
Chez Anne Roumanoff jeudi, l'artiste canadienne revient sur ses débuts et notamment le moment où elle a choisi de concilier chant et humour.

"La femme aux 113 voix". C'est ainsi que l'on surnomme Véronic DiCaire, imitatrice canadienne. Elle revient avec un nouveau spectacle, en tournée au Québec et en Europe. Chez Anne Roumanoff jeudi, elle explique comment elle a su concilier musique et humour, pour trouver un compromis au niveau de sa carrière.

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"J'aime tellement mon job". "J'aime tellement mon job, mon travail et faire la promotion de ce nouveau spectacle", se réjouit l'humoriste. "Venir rencontrer les gens, leur donner du bien pendant 1h50 et leur faire oublier tout ce qui se passe dans le monde, c'est un privilège en tant qu'artiste", affirme-t-elle. Véronic DiCaire  se voit ainsi comme quelqu'un qui "offre quelque chose". 

"Je ne voulais pas faire d'imitations". Pourtant, si la carrière de Véronic DiCaire a bien débuté sur les planches, c'était uniquement comme chanteuse. "J'ai fait deux albums qui ont bien marché", explique la Canadienne. "Je faisais des imitations, mais c'était pour faire rire les techniciens", souligne-t-elle. Finalement, l'artiste a commencé à incorporer quelques imitations dans son spectacle de chanteuse. "J'avais plus de réactions sur mes imitations", se souvient Véronic DiCaire. Cette dernière a mis du temps à faire le deuil d'une carrière de chanteuse pour devenir une "imitatrice de chanteuse". Pour l'humoriste, c'était "renoncer à un rêve de petite fille". "Je disais à mes amis que je ne voulais pas être drôle, que je ne voulais pas faire d'imitations, ce n'était pas mon métier", confie-t-elle. Véronic DiCaire a finalement passé le pas, sans le regretter aujourd'hui.