Jean-Paul Belmondo, c'est l'un des monstres du cinéma français, près de 80 films au compteur et une popularité rarement égalée. Bebel c'est aussi le tombeur. Invité exceptionnel, jeudi sur Europe 1, l'acteur de 83 ans est notamment revenu sur une anecdote savoureuse.
Il est alors en couple avec Ursula Andress, l'une des mythiques James Bond girl, qui, parce qu'il a trop bu, a verrouillé la porte de leur maison. "Je suis rentré, il était très tard. J'ai décidé de prendre l'échelle pour monter par la fenêtre. J'allais frapper quand la fenêtre s'est ouverte. C'était Ursula qui hurlait 'Tu n'as pas honte'. Elle a alors balancé l'échelle et moi avec. J'allais casser les vitres pour rentrer mais elle m'a jeté une boule de plomb. J'ai dit 'on arrête'", se rappelle l'acteur, avant de préciser : "On s'est réconciliés après".
Deux fins pour Le Professionnel. Une cascade parmi d'autres, celles que l'on connaît dans ses films comme Le Professionnel, de Georges Lautner. "On a fait deux fins pour ce film, une où je mourais et une autre où je partais avec la jeune fille. Et je préférais mourir, cela donnait du poids à l'histoire", précise-t-il ajoutant que d'entendre la musique du film, lui donne encore "l'envie de jouer".
Jouer ou ne pas jouer. D'ailleurs, repasser devant la caméra, "Le magnifique" y a songé. "J'ai envie parfois et parfois non. Je ferai bien l'acteur mais je pense à comment on ferait. Il faudrait un accident, un rôle de malade. Alors j'aime mieux rester chez moi."
"Je n'ai pas peur de la fin". A 83 ans, l'acteur se dit satisfait de sa vie, de sa carrière et serein sur ce qui l'attend. "Je n'ai pas peur de la fin, j'ai eu une très belle vie, formidable. J'ai commis quelques péchés, un peu beaucoup. Mais j'aimerais que l'on dise de moi que j'étais un bon acteur, que j'ai fait rire copains, les gens aussi, c'est très bien". "