Francis Huster confie que ses grands-parents devaient embarquer sur le Titanic

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A.H. , modifié à
En effectuant des recherches pour sa nouvelle pièce de théâtre, le comédien a découvert que ses grands-parents avaient des billets pour voyager sur le Titanic, en 1912. Mais un événement, tout à fait imprévu, est heureusement venu modifier le programme.

Dans sa nouvelle pièce Horowitz, le pianiste du siècle, Francis Huster raconte un destin incroyable. Et c'est au cours de ses recherches que l'homme de théâtre a fait une découverte fascinante sur sa famille : ses grands-parents avaient des billets pour monter à bord du Titanic. Il a raconté cette anecdote à Patrick Cohen, vendredi, dans la Matinale d'Europe 1.

"Je suis là grâce au vomi de ma grand-mère !". "Mon grand-père était polonais, ma grand-mère était russe. Ils se sont enfuis. Ils sont passés par l'Allemagne et ils ont compris ce que c'était que l'Allemagne. Donc ils sont finalement arrivés en France. Là, ils voulaient partir pour les Etats-Unis", relate le comédien, avant de poursuivre : "Sur le bateau pour partir, ma grand-mère commence à vomir. On lui demande ce qui se passe, et elle répond 'Je suis enceinte'". Le grand-père de Francis Huster est formel : "On ne va pas faire la traversée !", lui rétorque-t-il. Le couple sort donc du bateau, avant le départ. "En fait, le bateau qui s'éloignait… c'était le Titanic", assure Francis Huster, encore éberlué par la découverte. Dans un rire, il conclut : "Je suis là grâce au vomi de ma grand-mère !"

Horowitz, "le Lawrence d'Arabie du piano"

C'est avec un enthousiaste et une fierté non dissimulés que Francis Huster est venu présenter sa nouvelle pièce "Horowitz, le pianiste du siècle", dans la Matinale d'Europe 1 vendredi. Le parcours "absolument incroyable" de ce surdoué, "petit juif ukrainien qui naît en 1903, qui va traverser les deux guerres, 14-18 et 39-45, réussir à fuir les Bolchéviques pour parcourir le monde, et devenir le pianiste du 20e siècle", a résumé l'homme de théâtre. Celui que l'on surnommait tour à tour "le pianiste aux 600 nœuds papillon", le "Satan au clavier", ou "l'ouragan des steppes", a vendu des millions de disques. "Il est le premier à avoir fait un récital radio, le premier à avoir réussi à faire un récital télévisé en direct. C'est le Lawrence d'Arabie du piano", s'est emballé Francis Huster. 

Horowitz, de son vrai nom Vladimir Samoïlovitch, a choisi de mener "ce combat légendaire contre la guerre, contre le sang, par la musique". "Horowitz a compris qu'il fallait traverser le miroir, qu'il fallait proposer aux gens de l'amour, de la tendresse. Imaginez aujourd'hui un jeune pianiste au fin fond de la Syrie, dont la famille a été décimée, qui va devenir le pianiste le plus célèbre du monde. C'est exactement ce qui s'est passé pour Horowitz", a soutenu Huster.

La pièce sera donnée le 3 février, salle Gaveau à Paris.