Oscar imaginaire, cave et passion karaoké : les secrets des débuts de Virginie Efira

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Alexis Patri , modifié à
Invitée de l'émission de Philippe Vandel "Culture Médias" pour présenter le film "En attendant Bojangles", l'actrice Virginie Efira s'est prêtée au jeu des confidences du portait pre-fame dressé par Lisa-Marie Marques. De quoi apprendre quelques secrets sur les débuts de la comédienne, avant qu'elle ne rencontre le succès.
INTERVIEW

On a connu Virginie Efira animatrice télé, on la connaît aujourd'hui actrice talentueuse. Mais qu'a été sa vie auparavant ? Face à la comédienne, Lisa-Marie Marques dévoile quelques secrets de la jeunesse de Virgine Efira dans le "portrait pre-fame" qu'elle dresse mardi dans Culture Médias. Des anecdotes drôles et mignonnes qui n'ont pas manqué de faire réagir celle qui incarne le personnage de Camille dans le film En attendant Bojangles.

Enfant, Virgine Efira se passionne pour le film Mary Poppins et adore être choisie pour lire devant ses camarades de classe. Elle monte des spectacles, comme La cantatrice chauve de Ionesco, mais s'amuse également à signer des autographes dans la cour de récré et à imaginer une fausse remise d'Oscar à son honneur. "La remise d'Oscar, c'était juste dans ma chambre, avec ma copine Annabelle", précise Virginie Efira. "Je ne faisais quand même pas participer 45 personnes à mon délire narcissique !"

"Les autres acteurs ont découvert Racine à cinq ans et ça les a bouleversés"

"Je ne sais pas pourquoi je racontais ce souvenir honteux", plaisante la comédienne, avant d'avancer une explication. "Souvent, je lis des interviews où on a l'impression que tous les acteurs de cinéma avaient déjà très jeunes la passion des textes, qu'ils ont découvert Racine à cinq ans et ça les a bouleversés ! Comme je venais de la télévision, j'avais envie de dire "moi aussi". Mais il a fallu que j'avoue que j'avais quand même un désir de notoriété que je ne comprends pas, parce que mes parents m'ont bien aimé."

Revenant également sur sa passion pour signer des autographes dans la cour d'école, elle ajoute : "Je ne sais pas si, comme je disais que j'allais devenir actrice plus tard, les autres enfants de la classe me demandaient un autographe pour plus tard par politesse. En tout cas je me rappelle qu'il y avait quand même ce truc, que je trouve complètement aberrant, de leur signer des autographes dans la cour."

Une passion d'enfance pour la peur

A 10 ans, la future actrice dévore de nombreux films. Mais pas toujours de son âge. C'est ainsi que ses parents la surprennent un jour devant Orange mécanique, tout juste au moment de la scène de l'agression avec un phallus géant. Le film Psychose, vu au même âge, lui laissera un temps une certaine peur de prendre sa douche. "Ça, c'est faux, je me lave tous les jours !", plaisante la comédienne. "Ah mais oui, la scène de la douche ! Et bien peut-être, oui. Mais si on prend un bain, on voit ce qu'il y a devant soi !"

Mais la jeune Virginie Efira aime se faire peur, parfois avec la complicité de son père. "Mon père trouvait ça très marrant de m'enfermer dans la cave. Enfin c'était une blague, hein, il ne m'enfermait pas vraiment !", prévient-elle. "Je descendais les marches de l'escalier et il faisait semblant de me faire peur. Les enfants aiment bien avoir peur ! C'est un drôle de truc quand même, ce rapport à la peur."

Un karaoké qu'elle a rendu branché

La future actrice grandit et devient ensuite étudiante dans une école de théâtre. Une époque où elle découvre "Le Snap", un bar à karaoké de Bruxelles un peu miteux où elle a ses habitudes d'amatrice de chansons. Un lieu qu'elle rendra branché des années plus tard en y amenant tout le gratin du cinéma. "Oui, c'est un endroit que j'adorais !", confirme-t-elle. "On peut y penser que l'on a le talent d'Amy Winehouse. Mais pour ça, il faut avoir bu beaucoup de vin !"

"Mais c'est un lieu très chouette. En Belgique, dans ces endroits-là et principalement au Snap, le karaoké n'est pas un truc compétitif, c'est assez joyeux, des gens de partout chantent", poursuit l'actrice. Et j'y ai emmené mal de Français récalcitrants, qui sont devenus très pro au karaoké. Mais ça m'est passé un peu depuis."