Michel Boujenah, humoriste et acteur franco-tunisien qui fait rire la France depuis des dizaines d'années, était invité d'Anne Roumanoff sur Europe 1, lundi, pour commenter son utilisation des réseaux sociaux. Un thème qu'il aborde dans son nouveau spectacle : "Ma vie encore plus rêvée".
Il se rappelle notamment d'une attaque récente au sujet des Gilets jaunes. "J'ai dit que même si on est dans la merde, on est gâté car on vit dans une des trente démocraties de cette planète", commence Michel Boujenah. Il précise son analyse politique en estimant que "la démocratie, c'est être gâté dans la merde ou être gâté et être dans la merde en même temps". "Je préfère être dans la merde dans une démocratie que sous une dictature", poursuit-il encore.
"Sur les réseaux sociaux, on a dit que je voulais envoyer les Gilets jaunes en Corée du Nord !"
Sur les réseaux ou ailleurs, l'acteur jure qu'il oublie "qu'on est à la radio ou à la télé", ce qui l'amène à parler "comme à la maison". Problème : "Je ne suis pas Einstein, je dis aussi des conneries !" La preuve par l'exemple : après ses vues politico-philosophiques, Michel Boujenah suggère lors d'une émission de radio "d'aller en Corée du Nord pour faire des manifestations et voir le résultat".
La riposte digitale est immédiate. "Sur les réseaux sociaux, on a dit que je voulais envoyer les Gilets jaunes en Corée du Nord !", s'insurge-t-il. "Ceux qui ont dit ça ont bu ou n'ont pas d'oreilles ! C'est très dangereux que les propos soient à ce point déformés".
Et pour en connaître d'avantage sur l'avis de l'acteur au sujet des réseaux sociaux et sur plein d'autres sujets, rendez-vous dans toute la France à l'occasion de son spectacle "Ma vie encore plus rêvée".