Jacquouille la Fripouille (Christian Clavier) et Godefroy de Montmirail (Jean Reno).
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Mathieu Charrier avec G.P. , modifié à
Malgré des projections interdites aux journalistes par crainte des mauvaises critiques, Mathieu Charrier, journaliste à Europe 1, a pu voir le film. Il vous donne son avis.

Gaumont a privé certains journalistes de projection presse pour le film Les Visiteurs 3 : La Révolution. Mais à force de persuasion, Mathieu Charrier, journaliste à Europe 1, a obtenu gain de cause. Il a pu voir le film et il nous donne son avis.

Les rôles secondaires portent le film. Vingt-trois ans après le premier opus, Les Visiteurs 3 : La Révolution marque le retour de Jacquouille la Fripouille et de Godefroy de Montmirail à l'écran. Le film est très moyen, mais c'est loin d'être une 'daube'", juge Mathieu Charrier. "Une des forces du long-métrage, c'est que les rôles secondaires portent le film. A commencer par Karine Viard, Franck Dubosc, Alex Lutz ou encore Sylvie Testud. Les acteurs s'amusent, cela se sent à l'écran, ce qui rend des séquences drôles", poursuit le spécialiste cinéma.

L'absence d'anachronisme pèse sur le film. A l'inverse, les scènes avec Christian Clavier et Jean Reno fonctionnent moins bien. "Le duo est un peu plus dépassé", estime Mathieu Charrier. De plus, les deux premiers volets se déroulaient au 20ème siècle. L'anachronisme, avec la rencontre entre deux mondes, nous faisait rire, comme ces séquences où Jacquouille ne comprenait rien à la télévision ou aux toilettes. Dans ce troisième opus, le duo est parachuté en 1792, donc l'effet n'est plus le même.

"Le film est monté, très rythmé, avec une bande son très présente donc vous ne vous ennuyez pas, mais on rit moins que pour le premier film, en 1993", conclut Mathieu Charrier.