vieilles charrues
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B.P. avec Jean-Philippe Balasse , modifié à
C'était un vendredi particulier aux Vieilles Charrues : comment continuer à s'amuser alors que la France a été frappée la veille par un attentat meurtrier. La réponse en sobriété. 
REPORTAGE

Ç'aurait du être un vendredi de fête aux Vieilles Charrues - dont Europe 1 est partenaire -, avec en point d'orgue le concert de Michel Polnareff. Mais voilà, la veille, après le feu d'artifice du 14-Juillet, un camion fou a fauché des centaines de personnes sur la Promenade des Anglais, à Nice, faisant au moins 84 morts et des dizaines de blessés, selon un bilan encore provisoire samedi.

Polnareff démarre a cappella. Alors forcément, quand il monte sur la scène, Michel Polnareff ressent le besoin d'entamer son concert par un petit hommage. Il attaque alors a cappella quelques couplets de sa chanson "Je rêve d'un monde". "Je rêve d'un monde sans guerre/Et sans frontières/Un monde qui serait rien que pour nous/Et qui sera... Je pense que tout le monde sait de quoi je veux parler", lance-t-il à la foule. Il enchaîne avec "La poupée qui fait non" et son impressionnant répertoire, dont, évidemment, la fameuse "Lettre à France".

"Plus que jamais, restons solidaires". A la fin du concert, l'organisation du festival prend le micro pour adresser quelques mots en hommage aux victimes de l'attentat. "Nos pensées accompagnent les victimes et nous tenons à exprimer tout notre soutien aux familles et aux proches. Plus que jamais, restons solidaires", lance un membre de l'organisation alors qu'une Marseillaise s'improvise dans la foule.