Le gendarme, Le Juge et l'Assassin... Les plus grands rôles de Michel Galabru au cinéma

Michel Galabru avec son César en 1977.
Michel Galabru avec son César en 1977. © AFP
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G.P. , modifié à
Michel Galabru mort lundi à 93 ans, a tourné quelque 200 films. Il avait obtenu le César du meilleur acteur en 1977, pour son rôle dans Le Juge et l'Assassin, de Bertrand Tavernier.

L'acteur Michel Galabru est décédé lundi, à l'âge de 93 ans. Il était célèbre pour de nombreux rôles au cinéma et dans des pièces de théâtre. Il connaîtra l'apogée de sa carrière personnelle en obtenant le César du meilleur acteur, en 1977, pour son rôle dans Le Juge et l'Assassin, de Bertrand Tavernier.

La série Le Gendarme. Il débute réellement le cinéma en 1951, dans Ma Femme, ma vache et moi, de Jean Devaivre mais c'est dans les années 1960 que sa carrière décolle vraiment au cinéma. Il joue le père Bacaillé, dans La guerre des boutons, d'Yves Robert (1962), puis il sera l'adjudant Jérôme Gerber dans la série de films Le Gendarme, réalisée par Jean Girault (six films entre 1964-1982). C'est ce rôle qui le rendra populaire aux yeux du grand public.

Un César en 1977. Dans les années 1970, il tourne un nombre impressionnant de films. Le Viager, de Pierre Tchernia (1971) lui donne notamment un rôle comique de plus grande ampleur. La liste des réalisateurs qu'il côtoie durant cette décennie est impressionnante : Claude Zidi, Michel Audiard, Georges Lautner, Costa-Gavras, Pascal Thomas et bien sûr Bertrand Tavernier. C'est avec ce dernier qu'il tourne Le Juge et l'Assassin, où Michel Galabru campe Joseph Bouvier, un ancien militaire réformé devenu fou, qui traverse la France en semant la mort sur son passage. Ce rôle lui vaut le César du meilleur acteur en 1977, consacrant Michel Galabru comme un grand acteur. L'année d'après, les spectateurs français pourront le voir dans La cage aux folles, d'Édouard Molinaro avec Michel Serrault.

"C'est le nord !". Dans les années 1980, il enchaîne encore les films. Des longs-métrages populaires comme Papy fait de la résistance, de Jean-Marie Poiré (1983), mais également des collaborations plus discrètes. Parmi elles, une très étonnante, celle avec le réalisateur Jean-Luc Godard dans Soigne ta droite (1987). Les années 1990 marquent un tournant. L'acteur se fait plus discret au cinéma, ne tournant que dans douze films. Dernièrement, il avait fait des apparitions remarquées dans Bienvenue chez les Ch'tis, de Dany Boon (2008) ou encore Le petit Nicolas, de Laurent Tirard (2009).