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Alexis Patri
L'aventurier Nicolas Vanier est l'invité de l'émission "Ça fait du bien" lundi, à l'occasion de la sortie en DVD de son film "Poly". Il revient au micro d'Anne Roumanoff sur son inhabituel métier d'explorateur-réalisateur, et se souvient de la manière dont l'idée qu'il puisse en vivre est née dans son esprit.
INTERVIEW

Son métier ne figure pas dans les fiches des conseillers d'orientation de l'Onisep (Office national d'information sur les enseignements et les professions). Pourtant, Nicolas Vanier vit de son métier d'aventurier et de réalisateur de films. Invité lundi de l'émission Ça fait du bien pour la sortie en DVD de son film Poly, l'explorateur se souvient au micro d'Anne Roumanoff du moment de sa vie où il a compris que ses voyages et les souvenirs vidéos qu'il en rapportait pouvait devenir un véritable métier.

Le coup de main d'un festival amateur

"Dès mon premier voyage, je suis parti avec la caméra Super 8 de mon papa pour ramener un petit film et le montrer à mon public, c'est-à-dire à mes frères, mes tantes et mes oncles", se souvient Nicolas Vanier. Son premier film amateur de voyage aurait donc pu, comme tant d'autres, rester dans un cadre familial. Ce ne sera pas le cas.

"Quelqu'un a entendu parler du fait que j'avais fait un film", explique l'aventurier. "Il y avait un festival de films amateurs d'aventure, et on m'a proposé de monter mon film. Je ne savais même pas ce que ça voulait dire que de monter un film !". Il accepte de participer, et son film repartira du festival avec le premier prix.

140 francs pour une photo

Si bien que quelques secondes de son film passent à la télévision. "Incroyable !", se réjouit encore aujourd'hui Nicolas Vanier. Mais le véritable élément déclencheur vient d'un appel du magazine Télé 7 Jours. "On va faire un petit sujet sur ce festival que vous avez gagné, est-ce que vous avez une photo ?", lui demande-t-on alors. Le magazine télé lui achète l'un de ses clichés pour 140 francs.

"Et là, ça a fait tilt", raconte Nicolas Vanier. "Je me suis dit que, si ça se trouve, avec un appareil photo et une caméra, alors même que j'aimais déjà beaucoup ça, je vais pouvoir vivre un peu de mes voyages." La carrière de l'explorateur est lancée. Mais Nicolas Vanier reconnaît cependant que son métier n'est pas devenu viable dès les premiers voyages. Avant, donc, de connaître le succès.