Ken Follett : "Je n'écris pas pour moi, j'écris pour le plaisir des millions de lecteurs"

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G.P.

L'écrivain gallois l'invité de Melting Pop, sur Europe 1, à l'occasion de la sortie de son dernier roman, "Une colonne de feu".

C'est l'un des écrivains les plus lus à travers le monde, depuis presque 30 ans. Et aujourd'hui, Ken Follett sort un nouveau roman : Une colonne de feu, le troisième volet de la trilogie débutée en 1989 avec Les Piliers de la Terre.

"Je voulais écrire une fresque sur une société entière". Connu pour ses nombreux romans d'espionnage, Ken Follett entreprend en 1989 un tournant dans sa carrière avec la sortie des Piliers de la Terre. "À l'époque, on m'a dit : 'Ken, tu es fait pour les romans d'espions, le policier et là tu proposes de faire un livre sur la construction d'une église au Moyen-Age ?'", se souvient l'écrivain au micro de Melting Pop.

Ils étaient peu à croire en lui et pourtant, le roman sera un succès international, qui connaîtra une première suite en 2008 avec Un monde sans fin, et donc un troisième tome aujourd'hui avec Une colonne de feu. "Ils avaient peur que j'écrive un roman difficile. Ce que je souhaitais, c'était écrire une fresque entière sur une société, comme Les Misérables", souligne Ken Follett.

"Je veux donner envie au lecteur de tourner la page pour connaître la suite". Depuis ses débuts dans les années 1970, l'écrivain a vendu plus de 160 millions de livres. "À chaque instant, je veux donner envie au lecteur de tourner la page pour connaître la suite", confie Ken Follett. "Je n'écris pas pour moi, j'écris pour le plaisir des millions de lecteurs". Et les fidèles de l'écrivain connaissent son penchant à faire long. Une colonne de feu se déroule ainsi sur près de 1.000 pages. "Je fais cela car c'est le genre de roman que j'apprécie : j'aime les livres qui me tirent dans un monde imaginaire et qui me font oublier le monde réel", explique-t-il.