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Marie Gicquel / Crédit photo : JOEL SAGET / AFP , modifié à
Bonne nouvelle pour les apprentis humoristes ou stand-uppers, une École supérieure des arts du rire va bientôt ouvrir, sous la direction artistique de l'humoriste Jérémy Ferrari. Une formation pour appendre l'histoire de l'humour ou l'écriture de sketchs, mais aussi pour apporter plus de reconnaissance à un métier trop peu considéré.

Festivals d'humour et spectacles de stand-up n'ont jamais autant eu la cote. Les comedy clubs ne désemplissent pas et les tournées des humoristes s’allongent. De quoi créer des vocations. Bonne nouvelle, si vous vous rêvez en Blanche Gardin, en Jérémy Ferrari, Vérino, Jamel Debbouze ou Gad Elmaleh, l'École supérieure des arts du rire devrait vous intéresser. Elle est sur le point d'ouvrir entre Paris et Avignon.

Des cours d'improvisation, d'histoire de l'humour, d'expression corporelle et bien sûr, d'écriture de sketchs. Les zygomatiques des Français ont de belles années devant eux. La première École supérieure des arts du rire accueillera sa promotion de 26 élèves au Théâtre de la Scala à Avignon en septembre prochain. L'humoriste Jérémy Ferrari en est le directeur artistique : "Je ne veux pas non plus que ça devienne une fabrique de stand-upper. L'idée, c'est de prendre des gens qui ont une sensibilité humoristique, qui veulent faire ce métier et qui cherchent une école pour les former. Quand vous ressortez de cette école, vous n'êtes pas seulement humoriste, vous êtes aussi vraiment comédien et vous êtes surtout artiste."

"Il y a un manque de reconnaissance de ce métier"

Une école aussi pour revaloriser une profession trop souvent associée à l'image du clown. "Il y a un manque de reconnaissance de ce métier", reprend Jérémy Ferrari. "On a tendance à considérer que les humoristes ne sont pas forcément des comédiens, pas pour le cinéma. Cette école peut aider aussi à revaloriser un peu l'image auprès du métier, mais pas auprès du public. Le public a toujours aimé ces humoristes, les a toujours portés."

Première année à Avignon, seconde à Paris, des intervenants comme le comédien Vincent Dedienne… Pour suivre ce cursus inédit, il faudra y mettre le prix : plus de 9.000 euros par an. Les candidatures sont ouvertes.