Hervé Vilard : «Ce n'est pas vrai que la musique était mieux hier !»

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Hervé Vilard est 'linvité de Didier Barbelivien © Europe 1
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Alexis Patri
Les plateformes de streaming musical n'ont pas de secret pour Hervé Vilard. Le chanteur, invité dimanche de l'émission "Dis-moi ce que tu chantes", explique au micro de Didier Barbelivien les utiliser pour écouter les chansons de la jeune génération, dont il estime beaucoup le travail.
INTERVIEW

Nostalgique Hérvé Vilard ? Sûrement pas ! Invité dimanche de l'émission Dis-moi ce que tu chantes, le chanteur de Capri c'est fini explique au micro de Didier Barbelivien son amour pour la nouvelle scène de la chanson française, qu'il découvre et écoute sur les plateformes de streaming musical. L'artiste habite un quartier étudiant de Paris, près du lycée Henri 4. Et il discute régulièrement avec cette jeunesse qu'il croise quotidiennement. "De temps en temps, je vois ces jeunes à la terrasse des cafés. Été comme hiver, ils viennent me parler", explique Hervé Vilard.

"Ils me parlent de chansons à moi dont j'avais oublié que je les avais chantées !", s'étonne l'artiste. "Et ils te sortent des chefs-d'œuvre, comme Magali de Robert Nyel, tu te demandes où ils sont allés chercher ça !" En réalité, Hervé Vilard a la question : "Aujourd'hui, Internet, YouTube et tout cela ouvrent leur curiosité", observe-t-il.

"Les mômes d'aujourd'hui écrivent des chansons magnifiques"

Selon le chanteur, cette curiosité de la jeunesse pour la chanson française des années 1960 est la preuve que les gens sont en manque de chansons. "Il faut savoir qu'il y a une jeunesse faite d'artistes qui sont les petits-enfants de Ferré, les petits-enfants de Béart et de tant d'autres, de Bécaud, d'Aznavour, voire d'Hervé Villard ou de Christophe. Et ils écoutent et se servent de ce que nous leur avons offert pour faire encore mieux", se réjouit-il.

"J'en connais plein des artistes comme ça. Je me sers de Spotify pour écouter tout ce qui se passe aujourd'hui. Ça m'intéresse. Et quand on me dit il y n'a plus de chansons, que hier c'était mieux, ce n'est pas vrai", s'exclame Hervé Vilard. "Les mômes d'aujourd'hui écrivent des chansons magnifiques, mais c'est juste qu'on ne les entend pas."