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Stéphane Burgatt , modifié à
Ce samedi soir, le célèbre Bruce Springsteen enflammera Marseille. Pour son unique date en France à l'occasion de sa tournée, le chanteur de 74 ans s'offrira le Vélodrome. Un stade mythique, qui comptera des milliers de fans survoltés. Certains font même la queue depuis le début de la semaine pour être aux premières loges.

C'est un événement que les Marseillais ont le privilège d'accueillir. Ce samedi soir se déroulera le seul et unique concert français de Bruce Springsteen au Vélodrome. Le chanteur américain est actuellement en tournée en Europe, et a choisi de ne faire qu'une seule représentation dans l'Hexagone. 

"Il a fallu courir"

Alors, pour être aux premières loges, les fans du rockeur font la queue depuis le début de la semaine. Ainsi, trois fois par jour, ils sont plusieurs centaines à venir pointer à l'entrée du stade pour conserver leur numéro dans la file d'attente. "On fait un roll call. En fait, le premier fan qui arrive commence une liste. Et ensuite, on donne les numéros suivants en fonction de l'heure d'arrivée des fans suivants", explique une spectatrice au micro d'Europe 1. 

"Moi, je suis arrivé mardi matin. Dimanche dernier, j'étais à Dublin pour le concert de Springsteen. Et juste après, j'ai pris un avion pour Paris, puis un train jusqu'à Marseille. Ensuite, il a fallu courir pour venir chercher un numéro et être au plus près de la bête", explique un autre fan. 

Un budget conséquent

Et beaucoup vont suivre le boss pour d'autres concerts dans toute l'Europe. Et l'on découvre que Bruce Springsteen est un virus qui se transmet de génération en génération. "C'est mon 20eme concert et pour mes parents, ça va être leur 50eme je pense", explique une jeune femme. "On vient toujours tous ensemble", poursuit-elle. 

"Nous avons mes billets pour Prague, Barcelone et Wembley. C'est très cher d'être fan de Bruce Springsteen", confie avec humour sa mère à Europe 1. Au total, le budget pour cette famille s'élève à 5.000 euros, tout compris. Mais la passion l'emporte toujours sur la raison, concluent-ils.