En attendant Bojangles 1:30
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Nicolas Carreau, édité par Solène Delinger
C'est l'événement ciné de la semaine. Le film "En attendant Bojangles" sort ce mercredi dans les salles obscures. Adapté du roman à succès du Nantais Olivier Bourdeaut, le long-métrage de Régis Roinsard porte à l'écran la folle romance de George (Romain Duris) et Camille (Virginie Efira). Pourquoi cette histoire d'amour vaut-t-elle le détour ? 

Un histoire d'amour aussi zinzin que lumineuse. Ce mercredi, Virginie Efira et Romain Duris font vivre au cinéma la folle passion de Camille et George dans En attendant Bojangles, l'adaptation du best-seller d'Olivier Bourdeaut. Déjà reprise au théâtre et en bande-dessinée, cette romance, comique, tragique, et surtout singulière, fascine le public. Comment expliquer un tel succès ? 

Un couple excentrique et attachant

Olivier Bourdeaut écrivait depuis longtemps déjà, mais un premier manuscrit avait été refusé par les éditeurs. Un peu découragé, il vivote alors entre deux petits boulots. Puis, il décide d'écrire un nouveau roman plus court, en seulement sept semaines. Il rédige En attendant Bojangles, l'histoire tendre d'une petite famille. Le fils observe ses parents, un couple excentrique et attachant qui refuse obstinément de se contenter du réel et préfère inventer de la fantaisie partout, sur fond de Mister Bojangles, la chanson de Nina Simone.

Le livre pas taillé pour être un best-seller

Tiré à 10.000 exemplaires par la maison d'édition indépendante Finitude, le roman n'était pas taillé pour être un best-seller. Et pourtant, l'engouement de la presse et des lecteurs a été immédiat. Olivier Bourdeaut s'en souvient au micro d'Europe 1 : "C'est un tourbillon. Je passe d'une vie de glandeur, de paresseux absolu, avec quasiment aucun rendez-vous par an, à celle d'un homme sollicité partout. C'est grisant, c'est grotesque. Voilà, j'ai eu une chance inouïe". 

Résultat : son roman a été vendu à 800.000 exemplaires. On souhaite le même succès au film, brillamment interprété par Virginie Efira et Romain Duris.