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Guillaume Perrodeau
Chez Anne Roumanoff, l'artiste évoque le projet des "Dix commandements" et les difficultés pour le mettre en oeuvre.

Réalisateur des films Mon premier amour (1978) ou encore Paroles et Musique (1984), Élie Chouraqui est évidemment aussi derrière la comédie musicale Les Dix commandements (2000). Un énorme succès qui a réuni plus de 3 millions de spectateurs à travers le monde. Chez Anne Roumanoff vendredi, il explique pourtant toutes les difficultés à monter un tel projet.

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"Il y avait du mépris de la part des gens du cinéma"

Au départ, ce devait être un film. "Mais je me suis rappelé que Cecil B. DeMille l’avait fait, et pas si mal que ça avec Charlton Heston", ironise Élie Chouraqui. C'est pour cette raison que l'idée d'une comédie musicale s'est imposée. Un projet qui n'a pas fait l'unanimité autour de lui. "Tout le monde m’a dit que j’étais complètement fou. Il y avait même du mépris de la part des gens du cinéma, (...) beaucoup de cynisme", raconte-t-il.

"J’ai hypothéqué ma maison"

Le scepticisme était tellement répandu autour de cette idée de comédie musicale qu'Élie Chouraqui a eu énormément de difficultés pour la mener à bien. "J’ai pris beaucoup de risques car personne ne voulait financer le projet", souligne-t-il, "j’ai hypothéqué ma maison". Finalement, Les Dix commandementssera un réussite énorme, dans la même veine que Notre-Dame de Paris, jouée deux ans plus tôt.