Quand une mère de 40 ans fait une crise... d'adolescence. Dans "Adorables", le premier "film familial" dans les salles françaises depuis le confinement, Elsa Zylberstein incarne Emma, une psychologue, mais surtout une mère qui perd pied quand sa fille de 14 ans, Lila, fait sa crise d'ado. Invitée de "Culture médias" sur Europe 1 lundi, à deux jours de la sortie officielle de ce long métrage écrit et réalisé par Solange Cicurel, l'actrice dévoile une partie de l'intrigue, et explique ce qui lui a plu dans cette comédie.
De la bienveillance à la guerre
Psychologue bienveillante, Emma pense "qu'elle a tout compris au fonctionnement des gens, des âmes humaines, et puis quand sa fille devient adolescente, elle vacille". C'est ainsi que la bienveillance laisse place au talion "œil pour œil, dent pour dent". Mais ce n'est là que le point de départ du film, puisque ce conflit plonge Emma dans une analyse de sa relation avec sa propre mère, Rose, interprétée par Hélène Vincent. "J'essaie de régler mes comptes avec elle, et tout part en c...", lâche Elsa Zylberstein.
Un film centré sur les relations humaines
Un scénario centré sur les relations humaines donc, qui a fait rire l'actrice dès la première lecture. L'occasion pour cette dernière d'expliquer comment elle se prépare pour jouer la comédie. Le secret d'Elsa Zylberstein est donc "de ne pas jouer la comédie : il faut la prendre comme un autre film. Jamais je ne me dis qu'il faut que je fasse rire, ce sont les situations qui sont drôles." "Là c'était génialement écrit, un scénario d'enfer qui parle des rapports humains avec un petit côté 'La guerre des Roses [film de 1989 qui raconte le divorce d'un couple modèle, ndlr] entre une mère et une fille, c'est ça que j'ai trouvé original."