Les deux femmes qui ont inspiré la cuisine de Cyril Lignac

Cyril Lignac a appris la cuisine avec deux femmes : sa mère et la cheffe étoilée Nicole Fagegaltier.
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Ugo Pascolo

Invité de Michel Denisot, le médiatique chef Cyril Lignac explique avoir appris la cuisine avec ses "deux mères", deux femmes qui ont forgé son "ADN et sa colonne vertébrale" de cuisinier. Et c'est parce que ce sont des femmes qui lui ont appris l'art culinaire, que sa cuisine est aujourd'hui basée "sur l'émotion".

L'adage dit que "derrière chaque grand homme, se cache une femme". Dans le cas de Cyril Lignac ce n'est pas une, mais deux femmes. Deux "mères" qui lui ont donné le goût de la cuisine. Invité samedi de Michel Denisot sur Europe 1, le médiatique chef revient sur ces deux "icônes" qui lui ont donné les clés pour réussir. Car il l'affirme, si sa cuisine est aujourd'hui basée "sur l'émotion", c'est parce qu'il l'a "apprise avec des femmes". 

Avec sa mère, "c'est là que tout démarre"

La première à construire "l'ADN et la colonne vertébrale" de Cyril Lignac est sa mère. "C'est de là que tout démarre, on te donne les armes pour te battre dans la vie." Infirmière qui "rentre tard le soir et part tôt le matin pour aller travailler", la mère de Cyril Lignac n'a pourtant pas beaucoup de temps à passer derrière les fourneaux. "J'ai grandi dans une famille modeste, et comme elle était active, elle faisait souvent un sauté de veau le week-end que l'on mangeait pendant trois jours. Mais elle le faisait maison et c'était très important pour elle et pour mon éducation culinaire et gustative." Des principes, "des bonnes bases, des sensations, et des émotions qui régulent toute ma vie", abonde-t-il. 

Fort de ses bases et passionné par la cuisine, Cyril Lignac intègre le lycée hôtelier Saint-Joseph, à Villefranche-de-Rouergue, pendant deux ans avant de rencontrer sa "maman dans la cuisine" : Nicole Fagegaltier. Avec "500 francs de sa grand-mère", le futur chef et un copain vont manger au Restaurant du Vieux Pont, à Belcastel. Un véritable électrochoc pour Cyril Lignac qui se dit "que c'est ça la cuisine". "Quand j'ai mangé, ça a été une émotion tellement forte que je me suis dit que j'avais raté une étape [au lycée hôtelier]."

Nicole Fagegaltier, celle qui lui a donné "toutes les clés"

Il décide alors de faire son apprentissage sous la houlette de la cheffe étoilée - une des rares femmes à avoir obtenu cette distinction - qui va lui "apprendre la cuisine", construire "la deuxième partie de [sa] colonne vertébrale et de [son] ADN". "Elle m'a finalement donné toutes les clés pour pouvoir ouvrir les portes de ce métier de cuisinier et me donner la chance de venir à Paris."

Désormais célèbre après avoir fait ses preuves dans les plus grands restaurants de la capitale, Cyril Lignac n'en a pas pour autant oublié son Aveyron natal. Pour preuve, son mets favori reste la côte de bœuf de l'Aubrac : "une icône de cuisine, un repas de fête." "Pour moi, ce sont mes racines, mon terroir, et quand je redescends dans l'Aveyron je vais manger une côte de bœuf avec de l'aligot. Ma madeleine de Proust."