Cinq choses que vous ne savez pas sur Christophe

  • Copié
Gaétan Supertino , modifié à

Christophe est mort dans la nuit de jeudi à vendredi, à 74 ans. Surtout connu pour sa musique en perpétuel renouvellement et ses tubes inscrits au Panthéon de la chanson française, le chanteur s’était confié, en juin dernier, au micro de Frédéric Taddei, sur quelques aspects méconnus de sa vie privée.

Il a écrit le premier “slow de l'été” français, Aline, en 1965. Ont suivi d'autres tubes, des légendes de la chanson française, comme Les mots bleus ou Les paradis perdus. Le chanteur Christophe est mort dans la nuit de jeudi à vendredi, à 74 ans. Mais si ses tubes sont inscrits au Panthéon de la culture populaire hexagonale, que connaît-on de sa vie privée ? Le 16 juin dernier, dans l'Émission En balade avec, il avait donné rendez-vous à Frédéric Taddei, dans son appartement parisien boulevard de Montparnasse. “Couché à 6h du matin”, il s’était tout de même levé de bonne heure pour accueillir les équipes d’Europe 1. L’occasion pour le chanteur de nous confier quelques aspects plutôt méconnus de sa vie privée.

Il collectionnait, les voitures, les Flipper ou... les juke box

Christophe aimait les voitures, et il en a eu de presque (toutes) les grandes marques, Ferrari, Lamborghini… "J'ai eu de la chance, j'étais fou de voitures, comme tous les mômes. Et au début (du succès), au lieu de mettre de côté, comme un mec raisonnable, j'ai tout flambé dans les voitures !", avouait-il à Frédéric Taddei en juin dernier.

Mais Christophe aimait aussi beaucoup d’autres choses, et chez lui on trouve des collections d’un peu tout, surtout si c’est "vintage" : des flippers, des postes de radio ou même des Juke-box. Au passage, le chanteur confiait sur Europe 1 que pendant longtemps, "il voulait même se faire enterrer dans un Juke-box". Mais ça lui est finalement passé.  

 

Il a perdu l'odorat et le goût suite à un "choc à l'aspirine"

"J'ai été très malade lorsque j'avais 42 ans, j'avais fait un choc à l'aspirine", racontait encore le chanteur au micro d’Europe 1. "J'ai pris beaucoup de cortisone à ce moment là. Pendant trois ou quatre ans, je n'avais plus de goût ou d'odorat. Je faisais une taille 34, je ne baisais plus... Et puis un jour, j'ai mangé un yaourt au chocolat. C'était.... incroyable. Et depuis ce jour, ça va, j'ai retrouvé le goût et l'odorat !", se souvenait-il.

Il ne se considérait pas comme un chanteur...

"Quand j'avais dix ans j'adorais hurler dans le métro, pour entendre la réverbération", raconte encore Christophe, pour illustrer sa “passion des sons”, qui lui est venue très tôt.

À 14 ans, il se rend régulièrement chez un célèbre marchand d'accordéon de Strasbourg-Saint-Denis, à  Paris. Il pouvait, entre-autres, y entendre des ténors italiens venus exercer leurs voix. "Je me suis alors vraiment rendu compte qu'on pouvait faire du son avec sa voix. J'ai pas dit chanté. D’ailleurs, je ne me vois pas comme un chanteur, mais plutôt comme un musicien avec ma voix", théorise-t-il.

Ce qu’il aime, c’est en effet jouer, essayer, jongler avec les instruments. Comme les synthétiseurs, qui, arrivés dans les années 70, furent pour lui une révélation. "C’était Noël !", se souvient-il. 

Il aurait voulu faire un duo avec PNL 

En 2019, Christophe revisite plusieurs de ses chansons phare, en duo. Pour "Succès fou", il voulait des rappeurs. Et c’est finalement Nuski et Vaati qui se prêteront à l’exercice. Mais ce n’était pas forcément son premier choix.

"Je voulais PNL", confiait Christophe à Frédéric Taddei. "Mais ils étaient en train de faire leur album, peut-être que ça ne les intéressait pas non plus". 

"Une nuit, je vais un peu sur YouTube, comme je le fais souvent, quand je bouffe, vers 4h du mat'. Et là je cherche du rap, du rap. Et je tombe sur Nuski, poursuivait-il. "Je flash sur l'attitude du gars, sur le son, sur ses mots. J'apprends que c'est le fils d’un ancien très, très bon copain à moi. Et l'autre, Vaati, était le fils d'un mec qui faisait mon merchandising lors de certains concerts", nous racontait encore le chanteur, louant les "hasards de la vie".

Il n’a "jamais voté"

Concernant sa musique (et sa vie), Christophe était un personnage éclectique, ouvert à de nombreuses expériences. Mais il est un domaine duquel il s’est toujours tenu à l’écart : la politique. Lui qui "aime le silence" raillait un monde où l’on "parle beaucoup". "Je n'ai jamais voté de ma vie", lâche-t-il également.

Christophe n’était pas un chanteur engagé. Il l’assumait, et moquait, là encore, ceux "qui parlent beaucoup". "J'aime participer à des choses, en solitaire, pour le Sida, des trucs sur le cerveau, le Téléthon, ce sont des choses qui me touchent. Mais j'aimerais aussi voir, tous les gens qui se greffent à ces trucs là, combien ils donnent vraiment", s’interrogeait-il enfin.