Les orchestres font la fête ce week-end en France. Comme chaque année à la même époque, une centaine d'événements sont organisés pour faire découvrir la musique classique au plus grand nombre : répétitions ouvertes au public, concerts gratuits, animations en tout genre… Le classique s'éclate et cette année, ce n'est pas un musicien qui a été choisi comme parrain d'"Orchestres en fête", mais le dessinateur, scénariste et réalisateur, Enki Bilal qui est venu à la musique classique par le film "2001 l'odyssée de l'espace".
"On fait des trucs bizarres parfois". "Ce film a été un déclencheur ! On peut être dans l’espace, au-dessus de la planète Terre, avec ses trous, sur le beau Danube bleu de Strauss !", s‘amuse-t-il.
"Ensuite, on est sur Zarathoustra, puis Ligeti, au-dessus de la lune et là, il m’a fallu un certain nombre d’années pour comprendrez que c’était des voix."
Une passion qui pourrait l’inciter à diriger un orchestre ? "Je me suis déjà amusé à le faire, mais tout seul. On fait des trucs bizarres parfois. C’est une question de fraction de seconde pour transmettre le signal. C’est assez fascinant d’ailleurs car on ne sait pas la part du cinéma dans cette histoire ? Est-ce qu’un très mauvais chef d’orchestre va vraiment dérégler complètement un orchestre, je n’en sais rien… "
Beethoven à l'honneur. Cette année, 24 orchestres participent à la manifestation, avec une centaine d'événements dans toute la France et de nombreuses animations (apéritif géant en ouverture à Paris, concert de l'Orchestre de Picardie avec choeur de smartphones, quizz musical autour de Beethoven...) La Philharmonie de Paris s'associe à l'édition avec 12 concerts et un week-end entier autour de la figure de Beethoven, objet d'une grande exposition jusqu'au 29 janvier.