Bérangère Krief 2:30
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Manon Bernard
Venue présenter son nouveau spectacle "Amour" sur Europe 1, Bérangère Krief a confié, dans l’émission "Le Club de l’été", plusieurs secrets sur ses vacances. Entre sa ville de cœur dans le sud-ouest, le très mauvais souvenir qu’elle garde de l’Ardèche ou encore son voyage solo en Australie, découvrez les péripéties estivales de la comédienne.
INTERVIEW

Pour se ressourcer, apprendre à se connaître ou encore faire des stages de développement personnel, Bérangère Krief a ses destinations favorites. Invitée dans l’émission Le Club de l’été sur Europe 1 mardi, la comédienne est venue présenter son nouveau spectacle intitulé Amour, dans lequel elle confie ses meilleures et ses pires expériences en vacances.

Biarritz, la ville où l’actrice aime se détendre

Bérangère Krief est née à Lyon. Pourtant c’est à l’opposé de la Capitale des Gaules qu’elle aime se rendre : à Biarritz. Il y a quelques années, elle a eu un coup de cœur pour cette ville du sud-ouest. "Je suis allée y passer un jour de l’an avec des amis, je n’y avais jamais mis les pieds et j’ai trouvé ça super", confie-t-elle. Avant d’ajouter : "c’était assez naturel, je me sentais très bien".

La comédienne raconte même désormais vivre dans le sud-ouest quand elle ne travaille pas. "C’est une région assez dynamique. Je peux aller marcher un peu, faire un peu de surf… Car oui, je taquine un peu la vague", poursuit-elle en riant. Elle affectionne particulièrement cet endroit contrairement à une autre région française... l'Ardèche !

Une expérience spéciale en l’Ardèche

Quel est le problème avec l'Ardèche ? Tout commence lors d’un stage de développement personnel. "Je suis partie un peu comme une fleur en me disant que ça allait être une petite semaine détox à boire du jus de concombre", raconte, avec le sourire, Bérangère Krief. Pas du tout ! La comédienne s’est retrouvée à travailler sur elle-même "de 9 heures à 18 heures sur un tapis de yoga".

Pendant ce stage, l’actrice est confrontée à un drôle d’exercice : elle doit surveiller une bougie. "On devait rester avec une bougie, chacun notre tour pendant deux heures, et s’en occuper. Il ne s’agit pas d’être sur son téléphone ou de bouquiner mais d’être avec la bougie", explique-t-elle. De 23 heures à 1 heure du matin, Bérangère Krief se retrouve donc seule. "Là je me suis rendue compte que la symbolique c’était d’être seule avec moi et ça a été une prise de conscience", nuance-t-elle plus sérieusement.

Le voyage solo de Bérangère Krief en Australie

Le 7 janvier 2018, France Gall meurt. "J’étais hyper triste", souffle-t-elle. C’est le déclic pour Bérangère Krief dont l’enfance a été bercée par les paroles de la chanteuse française. Elle se souvient de sa mère qui découpait dans les couvertures de Télé 7 jours pour coller sur le frigo les photos de l’interprète de Résiste ou encore Il jouait du piano debout.

Alors Bérangère Krief plaque tout et part en Australie, seule. Le voyage est, bien sûr, rythmé par les chansons de France Gall. La comédienne se remémore cette expérience sur Europe 1. "Ça m'a permis de vraiment faire la liste de tout ce que j'ai aimé faire et de savoir qu'on peut faire les choses seule", confie-t-elle. Avant cela, elle était une "super-suiveuse. Si on me propose d’aller à New-York, j’y vais c’est sympa même si je préfère marcher dans une forêt".

Et à tout ceux qui l’on dissuadé ou qui lui ont demandé si elle s’était ennuyée, Bérangère répond négativement. "Il y a des moments difficiles, c’est sûr car tu dois tout décider pour toi-même. Mais je suis très contente de l'avoir fait. C'était trop cool. Je le conseille à tout le monde", conclut-elle.