Ici et là-bas : demain, tous nomades !

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Grâce aux réseaux sociaux, le monde entier nous est désormais ouvert. Mais comment fonctionnent-ils vraiment ? Faut-il craindre ces nouvelles communautés ?

Facebook est probablement le plus connu de ces réseaux sociaux. Créé en février 2004 par trois Américains, ce réseau social, sorte de version hyperpuissante de ce qu'étaient autrefois les annuaires d'anciens élèves, permet de communiquer avec ses amis sur un "mur", mais aussi échanger et publier des photos et des vidéos des dits amis. Aujourd'hui, cinq ans après sa création, Facebook compte déjà plus de 150 millions d'inscrits.

Twitter quant à lui, permet, en 140 caractères, d'annoncer à des "suiveurs" ce qu'on est "en train de faire", comme le stipule la devise du site. Et si annoncer le contenu de son bol de petit déjeuner peut apparaître inutile à première vue, l'utilité de ce réseau social prend une autre dimension lorsqu'il est appliqué, par exemple, à Barack Obama (http://twitter.com/BarackObama). Twitter a permis, par ailleurs développer une nouvelle forme de journalisme citoyen.

Et ce n'est rien comparé à Aka-aki (ici et là en espagnol), le logiciel idéal pour vous éviter à jamais de connaître les déboires qu'ont connus Brassens et Maupassant avec les passantes. En effet, ce logiciel lancé il y a seulement un an, permet, à l'aide d'un simple téléphone portable d'obtenir le nom de tous les "aka-akinautes" passant dans votre champ de vision et, pourquoi pas, de les inviter à faire plus ample connaissance.

Pourtant, si en apparence toutes ces technologies peuvent apparaître comme un excellent moyen de communication, la réalité prouve que les internautes finissent trop souvent par perdre la maîtrise des données qu'ils divulguent. L'un des exemples les plus flagrants est, par exemple, la biographie publié par le bimestriel "Le tigre" d'un parfait anonyme.
Fait surprenant : cette biographie de Marc L., complète au point de contenir jusqu'au nom du chat de son ancienne petite amie, n'a nécessité ni l'assistance d'un détective privé ni celle de la police. En effet, à partir d’un simple clic sur google, le journaliste a récupéré les informations que ledit Marc avait déposées çà et là. Pour autant il ne faut pas avoir peur, affirme le journaliste Patrice Bollon, qui conseille de ne pas se terrer dans "une démarche de refus de la technologie", mais d'apprendre à "en connaître les conséquences".