Démons, otages et athlètes au menu

Le rite marque le retour d'Anthony Hopkins au cinéma. Il y incarne le père Lucas, un prêtre exorciste.
Le rite marque le retour d'Anthony Hopkins au cinéma. Il y incarne le père Lucas, un prêtre exorciste. © DR/MARS FILMS
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avec AFP , modifié à
SORTIES CINE - L'assaut de Julien Leclerc et Le rite de Mikael Hafstrom sortent cette semaine.

L'assaut, un film de Julien Leclercq, avec Vincent Elbaz

L’événement est marquant. Le 24 décembre 1994, un commando des GIA (Groupes islamistes armés) prend le contrôle d'un Airbus d'Air France sur l'aéroport d'Alger, avec 227 passagers et membres d'équipage à son bord. Les terroristes exigent la libération de combattants emprisonnés en Algérie, et abattent deux passagers, avant de détourner vers l'aéroport de Marseille-Marignane. Le lendemain de Noël, les gendarmes d'élite du GIGN vont recevoir l'ordre de donner l'assaut.

Retrouvez notre page spéciale consacrée à L'assaut, en cliquant ici.

Le rite, de Mikael Hafstrom, avec Anthony Hopkins

Anthony Hopkins se glisse de nouveau dans une enveloppe démoniaque en interprétant un prêtre exorciste talentueux mais irascible, chargé de convaincre un jeune séminariste en panne de vocation de l'existence du Bien et du Mal. Le rite est l’adaptation d’un livre de l'Américain Matt Baglio, qui a suivi pendant plusieurs années les activités d'un prêtre californien ayant reçu une formation d'exorciste au Vatican avant d'exercer aux Etats-Unis.

We want sex equality, de Nigel Cole, avec Sally Hawkins

Ce film britannique raconte l'histoire vraie de 183 ouvrières des usines Ford, qui en 1968, vont observer pour la première fois en Angleterre, une grève dure et paralyser les chaînes de montage. Les usines Ford de Dagenham, dans l'East London, sont alors le plus gros site d'Europe, produisant jusqu'à 500.000 voitures par an. Elles bravent leurs patrons américains et leurs propres syndicats en tenant bon trois semaines durant pour obtenir l'égalité des salaires hommes-femmes. Lors d'une manifestation, un faux-pli malheureux de leur banderole clamant "We want sex equality" ampute leur message de sa dernière partie.

La ligne droite, de Régis Wargnier, avec Rachida Brakni

Leila sort de prison et s'offre en premier plaisir une longue course sur la route qui longe la centrale. De retour au stade, elle tombe sur Yannick, un jeune athlète qui vient de perdre la vue dans un accident de la circulation et dont, elle-même ancienne coureuse, va prendre en charge la préparation aux épreuves de handisport. Comment retrouver la confiance et se lancer sur la piste quand on ne la voit plus ? Seule une cordelette blanche qui unit l'athlète à son guide peut apporter la réponse.

Le Marquis, de Dominique Farrugia, avec Franck Dubosc, Richard Berry

Thomas Gardesse (Franck Dubosc), représentant en systèmes d'alarme, est arrêté pour un délit mineur et envoyé en prison pour six mois. Afin de gagner le respect des détenus il se fait passer pour Le Marquis, un génie du casse dont personne ne connaît le visage. Mais quinze jours avant sa sortie, un braqueur du nom de Quentin Tasseau (Richard Berry), peu porté sur le rire, le fait évader et l'emmène à Manille afin qu'il participe à un casse dont le commanditaire a besoin des talents du Marquis.

Jimmy Rivière, de Teddy Lussi-Modeste, avec Guillaume Gouix, Hafsia Herzi

Jimmy Rivière est un jeune Gitan, solaire, nerveux qui, sous la pression de sa communauté, se convertit au pentecôtisme et renonce à ses deux passions : la boxe thaï et Sonia. Un scénario co-écrit par Rebecca Zlotowski (Belle Epine).

Boxing Gym, documentaire de Frederick Wiseman

A Austin, Texas, Richard Lord, un ancien boxeur professionnel a fondé son propre club, où il entraîne depuis seize ans une vaste et diverse clientèle d'hommes, femmes, enfants, avocats, juges, immigrants; Le Lord's Gym qui permet à des amateurs et des ado en quête d'avenir de se cotoyer symbolise le "melting pot" rêvé de l'Amérique.