Deezer : De la gratuité et de l’éditorialisation (I)

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Une inscription gratuite, quelques choix de mises en avant osés : voici le français Deezer, le plus connu des sites d'écoute de musique en ligne.

C'est le bon élève, qui est loué jusqu'à l'Assemblée nationale par les députés partisans du projet de loi Hadopi, et pour cause : Deezer, créé en août 2007, est le premier site français devenu 100% légal, accords commerciaux avec plusieurs "majors" de l'industrie musicale à la clef. Le principe est simple : le site reverse un pourcentage des revenus publicitaires engrangés aux ayants-droits des artistes. Interrogée par Rue89, la jeune start-up parisienne affirme reverser la moitié de son chiffre d'affaires aux maisons de disque.

Comment ça marche ? L'inscription, gratuite, est ouverte à tous. Elle est indispensable pour ne pas voir le nombre de ses écoutes limite. Deezer, qui a signé des partenariats avec de nombreuses maisons de disques, affirme disposer d'un "catalogue de 4, 5 millions de titres".

Le plus : Le site, qui a fait peau neuve à l'été 2009, propose un modèle de page d'accueil assez proche des sites d'informations, et permet la mise en avant de six albums. En fonction des partenariats commerciaux et des choix de mise en avant, la possibilité de faire des découvertes existe, et séduit.

Le moins : La qualité du son peut décevoir les passionnés, notamment si vous décidez d'utiliser Deezer avec un casque ou que vous reliez votre ordinateur à une chaîne hi-fi.

> Retrouvez l'intégralité de ce banc d'essai :

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