Ultradroite : un homme mis en examen à Paris et écroué pour des projets d'action violente

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avec AFP
Un homme de 22 ans, domicilié dans la Meuse, a été mis en examen et incarcéré notamment pour des projets d'actions violentes en lien avec l'idéologie d'ultradroite. L'homme avait été interpellé mardi avec deux autres personnes "dans le cadre d'une information judiciaire ouverte pour des faits de terrorisme d'ultradroite".

Un homme de 22 ans, domicilié dans la Meuse, a été mis en examen et incarcéré notamment pour des projets d'actions violentes en lien avec l'idéologie d'ultradroite, a-t-on appris samedi de source proche du dossier et auprès du parquet national antiterroriste (Pnat).

 

Selon la source proche, "sa mise en examen repose en particulier sur les indices de sa participation à des discussions sur un réseau social et ce alors que l'intéressé était pleinement acquis à l'idéologie de l'ultradroite violente". "Étaient notamment évoqués au cours des discussions de l'entraînement au combat et des projets d'action violente en lien avec l'idéologie d'ultradroite", a-t-elle précisé.

Également poursuivi pour détention d'armes

Une enquête préliminaire a été ouverte en juin 2023, puis une information judiciaire trois mois plus tard, selon cette source. L'homme avait été interpellé mardi avec deux autres personnes "dans le cadre d'une information judiciaire ouverte pour des faits de terrorisme d'ultradroite", a précisé le Pnat.

À l'issue de sa garde à vue, il a été présenté vendredi à un juge d'instruction antiterroriste du tribunal de Paris qui l'a mis en examen pour "association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d'un ou plusieurs crimes d'atteinte aux personnes", a indiqué le parquet antiterroriste.

Il est également poursuivi pour "acquisition, détention et cession d'armes de catégorie A, B et C, en relation avec une entreprise terroriste". Le suspect a été placé en détention provisoire par un juge des libertés et de la détention, selon le Pnat. Les deux autres personnes ont vu leurs gardes à vue levées sans poursuites à ce stade, a-t-il ajouté.