Sarkozy et Cassez, une affaire personnelle

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Fabienne Cosnay (avec Lionel Gougelot) , modifié à
Le chef de l’Etat tient à s’impliquer dans le dossier de la Française incarcérée au Mexique.

"Nous ne l'abandonnerons pas". Alors qu’il était en déplacement dans la Marne, mardi, Nicolas Sarkozy a rappelé sa détermination dans le dossier de Florence Cassez et redit son soutien à la jeune femme, condamnée à 60 ans de prison au Mexique pour enlèvements, port d'armes et participation à délinquance organisée.

"Nicolas Sarkozy suit le dossier avec beaucoup d’attention"

Depuis 2005, avant même son arrivée à l’Elysée, Nicolas Sarkozy est convaincu de l’innocence de la jeune femme. Une conviction qui a poussé le président à accorder un traitement particulier au cas Cassez ?

A l’Elysée, on reconnait qu’"une certaine forme d’intimité s’est créée entre le président et Florence Cassez". "Nicolas Sarkozy suit le dossier avec beaucoup d’attention, il essaie de l’avoir au téléphone au moins une fois tous les deux mois, il suit son état psychologique", précise à Europe1.fr l’entourage du président. Lundi soir, après avoir reçu les parents de la jeune femme, pour la 10e fois depuis l’incarcération de Florence Cassez, et après avoir parlé "longuement" au téléphone avec elle, le président a décidé de maintenir l'année du Mexique en France tout en lui dédiant l’évènement.

"Il m’a bien dit : "Je ne vous laisserai pas tomber"

Florence Cassez a, de son côté, toujours indiqué que l’implication du chef de l’Etat dans son dossier était très importante pour elle. "Le soutien énorme que je reçois de Nicolas Sarkozy est vital pour moi" confiait la jeune femme, émue, à Europe 1, le 4 février 2010, lors de la sortie de son livre, A l’ombre de ma vie. "C’est tellement magnifique, cette présence, ce soutien, ce côté humain qu’il a" ajoutait-t-elle.

Réécoutez son interview :

Dans son livre, Florence Cassez revient longuement sur la relation de proximité qui s’est créé entre elle et le chef de l’Etat. "C’est une chose de savoir que mes parents sont reçus à l’Elysée, une autre que d’entendre le président en personne (…) me parler comme si j’étais son amie, comme si j’étais une proche. Il m’a regonflée, avec lui, avec toute cette détermination qu’il a en moi, je vais m’en sortir", écrit la jeune femme. Et Florence Cassez de conclure : "Il m’a bien dit : "Je ne vous laisserai pas tomber".