Préparation à la Coupe du monde - France-Irlande : un vrai coin de ciel bleu

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Giroud (n°9) et Fekir (n°18) ont été les deux buteurs des Bleus, vainqueurs de l'Irlande lundi soir au Stade de France. © FRANCK FIFE / AFP
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Sous une pluie battante, les Bleus ont battu sans difficulté une faible équipe d’Irlande (2-0) pour leur premier match de préparation à la Coupe du monde, lundi soir, au Stade de France.

A défaut de briller, l’équipe de France a mouillé le maillot. Les Bleus ont tranquillement remporté leur premier match de préparation à la Coupe du monde face à une faible équipe d’Irlande (2-0), lundi soir, sous le déluge au Stade de France. Olivier Giroud (40e), qui a au passage rejoint Zinédine Zidane en inscrivant son 31ème but en sélection, et Nabil Fekir (44e), chanceux après une grosse erreur du gardien irlandais, ont assuré, en cinq minutes, un tranquille succès aux Tricolores. Les Bleus poursuivront leur préparation vendredi face à l’Italie, puis contre les États-Unis le 9 juin prochain.

Giroud égale Zidane. Si Didier Deschamps cherchait des réponses, il en a trouvé quelques-unes lundi soir. Face à une équipe d’Irlande arc-boutée dans son camp - un scénario qui pourrait se reproduire lors du premier tour du Mondial -, les Bleus ont réussi à trouver des solutions et à se procurer une pluie d’occasions en première période. Un coup franc de Fekir juste à côté, un poteau de Tolisso, une tête de Giroud qui a fui le cadre, deux parades du gardien irlandais sur Mendy et Mbappé : entre la 22e et la 38e minute, les Tricolores auraient ainsi pu ouvrir le score à cinq reprises.

Et qui a surgi, en renard des surfaces, pour réussir à percer, enfin, le coffre fort irlandais ? Olivier Giroud, bien évidemment. Sur un corner, l’attaquant de Chelsea s’y est repris par trois fois, comme un vrai buteur, pour ouvrir le score (40e). Avec son 31ème but en sélection, Giroud égale Zinédine Zidane et prouve, encore une fois, qu’il sera bien difficile de se passer de ses services en Russie.

Un temps irlandais. L’ancien joueur de Montpellier n’a pas été le seul à donner raison à son sélectionneur. Nabil Fekir, aligné d’entrée, a justifié sa présence dans les 23 avec un but, il est vrai chanceux, à la suite d'une énorme faute de mains du gardien irlandais (44e). Le dernier membre du trio offensif du soir, Kylian Mbappé, a multiplié les accélérations et les mouvements, déstabilisant régulièrement la (lourde) défense irlandaise. Mais le jeune attaquant du PSG a manqué de justesse en seconde période (comme toute son équipe) pour y aller, à son tour, de son but. 

Difficile, cependant, de reprocher aux Bleus de ne pas avoir alourdi le score au retour des vestiaires. Sous une pluie battante, ils ont eu le mérite d’insister et de continuer à investir le camp adverse. Sauf qu’il était bien difficile de développer du jeu dans ces conditions climatiques dignes d’un match des Six Nations... en Irlande. Les "Verts", à des années lumière de l’équipe accrocheuse du huitième de finale de l’Euro 2016 (victoire 2-1 des Bleus), auraient même pu doucher un peu l'enthousiasme du Stade de France dans le temps additionnel. Mais Steve Mandanda, titularisé pour l’occasion, s’est signalé par une sortie aussi autoritaire que décisive (92e). Une dernière satisfaction à l'issue d'une soirée pluvieuse, mais heureuse.