Tour de France 2019 : les cinq étapes à ne pas manquer

Carte du Tour de France 2019 (1280x640) STÉPHANE DE SAKUTIN / AFP
Le Tour de France 2019 fait la part belle à la montagne. © STÉPHANE DE SAKUTIN / AFP
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avec AFP
Sur les 21 étapes que compte l'édition 2019 du Tour, Europe 1 en a sélectionné cinq qui, sur le papier, promettent beaucoup.

Depuis la révélation du tracé jeudi midi, le Tour de France 2019 a déjà commencé. Dans la tête des coureurs, mais aussi dans celle des passionnés, qui se sont mis dans la foulée à étudier le tracé. Pour voir passer les coureurs, bien sûr, mais aussi pour se poster devant la télé, pour ne rien manquer. Europe 1 aime particulièrement certaines étapes de ce Tour 2019.

Jeudi 11 juillet, 6ème étape, Mulhouse-La Planche des Belles Filles : un classique moderne. La Planche des Belles Filles, encore ? Et oui ! Mais qui s'en plaindra ? Ce sera la quatrième fois en huit éditions que le Tour va arriver au sommet de la célèbre montée vosgienne, empruntée pour la première fois en 2012. Et l'année prochaine, il y aura un petit bonus, un kilomètre supplémentaire, la route qu'empruntait habituellement la caravane pour faire demi-tour, un kilomètre à 9,5% de moyenne, avec des pointes à… 20% ! Cette Planche des Belles Filles n'est l'apanage que des grands garçons : Christopher Froome, quadruple vainqueur de l'épreuve, s'y est imposé lors du premier passage, Vincenzo Nibali lui a succédé au palmarès en 2014, gagnant le Tour dans la foulée, avant que son compatriote italien Fabio Aru, vainqueur du Tour d'Espagne 2015, ne lui emboîte le pas en 2017. Cette Planche, longue de 7 km à 8,7%, sera d'autant plus attendue l'été prochain qu'elle constituera la première arrivée au sommet du Tour, à l'issue d'une étape qui comptera également les ascensions du Grand Ballon et du Ballon d'Alsace. Copieux !

Samedi 20 juillet, 14ème étape, Tarbes-Tourmalet : un géant à l'arrivée. Le Tourmalet, le grand classique du Tour ! Le mythique col pyrénéen sera franchi pour la 83ème fois - un record - et pour la cinquième fois en six éditions. Mais, cerise sur le gâteau l'an prochain, l'arrivée de l'étape sera jugée à son sommet, ce qui n'est arrivé qu'une seule fois dans l'histoire, en 2010, le Luxembourgeois Andy Schleck s'y imposant devant l'Espagnol Alberto Contador dans un "sprint" à deux. La longue ascension (19,7 km à 7,4% de moyenne) est programmée à l'issue d'une étape courte (117 km) - une nouvelle mode (plutôt bienvenue) , étape qui compte également à son menu le col du Soulor.

Dimanche 21 juillet, 15ème étape, Limoux-Foix Prat d'Albis : de l'inédit pour terminer. Le week-end pyrénéen du Tour se poursuivra le dimanche avec une étape à la longueur plus traditionnelle (185 km), mais au décor spectaculaire autour des châteaux cathares, dont celui de Foix bien sûr. Les coureurs devront escalader le col de Montségur, le port de Lers, le mur de Péguère (9,3 km à 7,9%, mais avec des pics à 16 ou 18% dans son final, final qu'avait su apprivoiser le Français Warren Barguil, vainqueur à Foix en 2017), avant de se diriger vers Prat d'Albis, qui va accueillir une arrivée du Tour pour la première fois. Un peu plus roulant (11,8 km à 6,9%), ce col devrait néanmoins sourire à un costaud, qui pourra tout donner puisque le peloton observera le lundi sa deuxième journée de repos.

Vendredi 26 juillet, 19ème étape, Saint-Jean-de-Maurienne-Tignes : l'Iseran, une rareté. Comme Europe 1 vous l'expliquait dès jeudi matin, cette 19ème étape sera marquée par le passage au col de l'Iseran, que le Tour n'a plus emprunté depuis 2007, un col routier (le plus haut de France) qui culmine à 2.770 mètres. À ces hauteurs-là, les organismes sont sollicités et les cartes peuvent être rebattues, comme le rappelait sur notre antenne le directeur du Tour, Christian Prudhomme, en espérant que la météo ne soit pas capricieuse, comme en 1996, quand l'ascension du col avait été neutralisée. Pour ceux qui auront survécu à ce passage diabolique - le peloton empruntera en plus le versant de la Maurienne, le plus difficile, plus emprunté depuis 1963 sur le Tour -, il s'agira ensuite de tout donner dans la montée finale vers Tignes, un peu plus de sept kilomètres à 7%.

Samedi 27 juillet, 20ème étape, Albertville-Val Thorens : explication finale en haute altitude. C'est désormais la norme. À la veille de l'arrivée à Paris, les favoris ont encore un dernier grand rendez-vous à disputer. Après un chrono cette année, une étape alpestre sera au menu en 2019. Et quelle étape ! Relativement courte (135 km), elle compte trois difficultés, le Cormet de Roselend, la côte de Longefoy et surtout la montée vers la station de Val Thorens, longue de… 33,4 km (à 5,5%) et située à 2.365 m d'altitude. C'est la troisième arrivée la plus haute sur le Tour depuis la création de l'épreuve en 1903. En espérant qu'à l'attaque de cette dernière "vraie" étape (celle du lendemain vers les Champs-Élysées se résume à un défilé jusqu'à un sprint massif), où le Tour côtoiera le ciel (le Sky ?), le classement général du Tour ne soit pas joué…