Rugby - XV de France - Fidji : un test de constance avant les vacances

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avec AFP
La France et les Fidji se sont affrontés à 9 reprises depuis 1964. La France l'a toujours emporté. Rebelote samedi soir au stade de France ?

Attention, fragile. Une semaine après avoir brisé sa série de défaites, contre l'Argentine (28-13), le XV de France passe un test d'humilité et de constance face aux Fidji, dans un match piège samedi (21h05) au Stade de France en clôture des tests de novembre.

"Un petit grain de sable peut enrayer la machine". Ce serait bête, avant de retrouver le pain quotidien du Top 14, de gâcher l'embellie, dans le jeu et le résultat, aperçue samedi dernier face aux Pumas, après cinq revers de rang. Et de retomber, à dix mois de la Coupe du monde au Japon et un peu plus de deux mois avant un Tournoi des six nations compliqué (déplacements en Irlande et en Angleterre), dans les doutes qui escortent ces Bleus depuis près de deux ans maintenant.

La mince confiance tout juste revenue après une prestation séduisante contre de tendres Argentins peut en effet repartir aussi vite qu'elle est arrivée. "Un petit grain de sable peut enrayer la machine", a prévenu vendredi Guilhem Guirado, capitaine qui a vécu tant de déceptions pour s'emballer après un seul succès. Aussi complète qu'ait été la partition jouée samedi dernier, où les Bleus ont été solides en défense, propres en conquête, disciplinés, et ambitieux en attaque.

"On a l'habitude d'alterner le bon et le moins bon". L'histoire du XV de France est jalonnée de décompressions après une probante victoire, de défaites ou de courts succès arrachés face à des adversaires plus faibles, sur le papier, par manque d'humilité.  "On a l'habitude d'alterner le bon et le moins bon, d'être inconstants dans nos performances. Après une victoire on a tendance à se relâcher", a souligné le sélectionneur Jacques Brunel.

Guilhem Guirado pense toutefois l'équipe à l'abri de tout complexe de supériorité : "On va rester humbles, on sait d'où on vient. On a pris des baffes et des claques dans la gueule, donc je ne pense pas qu'on puisse se relâcher et prendre un match à la légère."