Football Leaks : le PSG affirme se "conformer strictement aux lois et réglementations en vigueur"

Le président du Paris Saint-Germain Nasser Al-Khelaïfi.
Le président du Paris Saint-Germain Nasser Al-Khelaïfi. © KENZO TRIBOUILLARD / AFP
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avec AFP
Soupçonné de "dopage financier", le Paris Saint-Germain s'est défendu de toute fraude vendredi soir, dans la foulée des révélations des Football Leaks.

Le PSG "s'est toujours strictement conformé aux lois et réglementations en vigueur et dément fermement les allégations publiées ce jour par Mediapart", indique le club vendredi soir, après des révélations des Football Leaks qui l'accusent d'avoir gonflé ses revenus grâce à des "contrats fictifs".

Le PSG est "l'un des clubs les plus surveillés de l'histoire". Le contrat avec l'Office de tourisme du Qatar (QTA) "est connu de l'UEFA et du grand public depuis 2014. En 2014, l'UEFA a confirmé que notre contrat avec l'office du tourisme du Qatar assurait la promotion et le rayonnement du pays", assure le club. "Le principe de ce contrat est simple : aujourd'hui, les résultats positifs du PSG sont systématiquement associés au Qatar et profite directement à son image. Depuis la mise en place du fair-play financier, le Paris Saint-Germain a été l'un des clubs les plus audités et les plus surveillés de l'histoire", enchaîne le PSG dans son communiqué.

Des contrats de sponsoring douteux. Selon les Football Leaks, le Qatar aurait injecté la somme de 1,8 milliard d'euros au PSG depuis sept ans, "dont 1,35 milliard via des contrats de sponsoring surévalués" pour contourner les règles du fair-play financier. Mediapart cite un contrat de 1,075 milliard d'euros promis sur cinq ans par l'office du tourisme du Qatar, soit 215 millions d'euros par an en moyenne, une somme revue à la baisse en 2014, à hauteur de 100 millions d'euros par an, après un accord avec l'UEFA.

L'enquête révèle que deux cabinets d'audit missionnés par l'UEFA, les agences Repucom et Octagon, auraient pourtant valorisé ce contrat respectivement "à 123.000 euros par an pour l'un, et 2,8 millions d'euros par an pour l'autre, soit entre 77 et 1750 fois moins que le montant affiché" initialement (215 millions d'euros par an).