Euro 2016 : c'est quoi les "fan zones" ?

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La "fan zone" de Kiev, lors de l'Euro 2012. © AFP
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Les "fan zones", périmètres réservés aux supporters au cœur des villes, font partie des priorités du comité d'organisation. 

Vous ne faites pas partie des heureux détenteurs de billets pour l'Euro 2016 ? Vous pourrez quand même participer à la fête. En effet, pour ceux qui ne pourront pas se rendre dans les stades durant la compétition, le comité d'organisation a mis en place des "fan zones". Ces périmètres, installés au cœur des dix villes hôtes, permettront aux supporters de se réunir pour suivre les matches du tournoi sur écran géant. Animations, capacités, lieux, sécurité : Europe 1 passe en revue ces "fan zones".

  • Quel est le principe d'une "fan zone" ?

Depuis l'Euro 2008 en Suisse et en Autriche, les "fan zones" sont des espaces entièrement dédiés à la compétition. Ces périmètres, que l'UEFA recommande d'installer au centre des villes, sont conçus pour accueillir les supporters dans une ambiance festive. Ainsi, près de sept millions de visiteurs pourront suivre les retransmissions des matches sur écran géant.

Tout est également pensé pour le confort des supporters. Il y aura de nombreuses animations, des scènes pour des concerts ou encore, bien évidemment, des stands pour se restaurer et se désaltérer. Surtout, et c'est le grand point fort de ces "fan zones" : elles sont entièrement gratuites.

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A l'Euro 2012, des milliers de supporters suédois avaient envahi les "fan zones" ukrainiennes. (Photo AFP)

  • Où et quelle capacité ?

Les "fan zones" sont situées dans les dix villes hôtes qui accueilleront des rencontres de l'Euro. Il s'agit de Bordeaux, Lille, Lens, Lyon, Marseille, Nice, Paris, Saint-Denis, Saint-Etienne et Toulouse. Ces "fan zones" accueilleront un grand nombre de supporters des 24 pays qualifiés pour la compétition. La plus importante, à Paris, pourra recevoir 120.000 personnes au Champ-de-Mars.

Les "fan zones" :

Paris : Champ-de-Mars, 120.000 personnes

Marseille : plages du Prado, 80.000 personnes

Bordeaux : place des Quinconces, 60.000 personnes

Lyon : place Bellecour, 25.000 personnes

Lille : parc Matisse, 25.000 personnes

Nice : théâtre de Verdure, 10.000 personnes

Lens : devant l'hôtel de ville, 7.000 à 10.000 personnes

Saint-Denis : endroit à déterminer

Saint-Etienne et Toulouse : Après les attentats, les deux villes émettaient de grosses réserves sur l'opportunité d'organiser une "fan zone". Mais leur discours s'est adouci depuis.

  • Quelles conditions de sécurité ?  

Depuis les attentats, la question de la sécurité de ces "fan zones" devient essentielle. Le dispositif a ainsi été considérablement renforcé : espace entièrement clos, palpation à l'entrée, vidéosurveillance, interdiction de tout bagage ou sac à l'intérieur, recours à des sociétés de sécurité privées.

Mais la plupart des villes s'accordent sur un point : avec une "fan zone", "il sera plus facile de maintenir la sécurité. Sinon, il y aura des rassemblements diffus, dans les cafés, et ce sera plus difficile à contrôler pour la police", estime l'adjointe à la mairie de Saint-Denis chargée de l'accueil de l'Euro, Fabienne Soulas.

  • En vidéo, ça donne quoi ?

L'ambiance promet malgré tout d'être bouillante dans les "fan zones". En Pologne, des milliers de supporters polonais, tout de rouge et de blanc, avaient embrasé le centre-ville de Varsovie durant l'Euro 2012. En voici un petit extrait en vidéo :

Si avec ça, vous n'êtes pas convaincus…