Rouen : trois mineurs poursuivis pour l'agression de journalistes en marge du Mondial

À Paris comme à Rouen, les festivités qui ont suivi la victoire des Bleus ont été émaillées de violences.
À Paris comme à Rouen, les festivités qui ont suivi la victoire des Bleus ont été émaillées de violences. © LUDOVIC MARIN / AFP
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avec AFP , modifié à
Trois mineurs ont été mis en examen vendredi après avoir agressé deux journalistes à Rouen au soir de la victoire des Bleus lors de la Coupe du monde. 

Trois hommes de 17 ans ont été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire à la suite de l'agression de deux journalistes à Rouen le soir de la finale de la Coupe du monde de football. "Ils ont été présentés à un juge pour enfants, après leur garde à vue, dans le cadre de l'enquête menée à la suite des violences commises après la finale", a indiqué Pascal Prache, procureur de la République de Rouen, ajoutant "que deux mineurs sont en mis en cause, notamment pour des violences sur les journalistes". 

Les agresseurs identifiés grâce aux vidéos. Les trois jeunes ont tous été mis en examen, selon une source policière à l'AFP, qui a précisé qu'ils avaient été interpellés mardi et placés en garde à vue "après avoir été identifiés par des policiers de terrain grâce aux vidéos remises par les deux journalistes lors de leur dépôt de plainte intervenu lundi après-midi". Les deux journalistes de Normandie Actu, Simon Louvet et Julien Bouteiller, avaient été agressés sur la place de l'Hôtel de ville de Rouen en marge des célébrations de la Coupe du monde de football.

Dix autres personnes placées en garde à vue dimanche. Simon Louvet "filmait une agression", lorsqu'il lui avait été demandé "de supprimer sa vidéo", selon le groupe de presse Publihebdos. Le vidéaste avait refusé, en faisant état de sa qualité de journaliste et avait alors été frappé, tandis que son collègue était "projeté au sol" et recevait "plusieurs coups de pied" en tentant de s'interposer, selon la même source. Les deux journalistes avaient fini la soirée à l'hôpital. Dimanche, dix personnes avaient été placées en garde à vue à Rouen pour jets de projectiles sur police et tentative de dégradations de commerce en vue de pillage, selon la police.